Les entreprises françaises et la culture du BYOD

11% des entreprises françaises ont indiqué n’avoir rien mis en place pour sécuriser les données sur les appareils mobiles. http://commons.wikimedia.org

 

L’utilisation de son appareil mobile personnel dans le cadre de son activité professionnelle n’a pas encore gagné la culture de l’entreprise française. 39% d’entre elles n’ont pas mis en place de règles pour gérer cette utilisation.

Une étude récente d’Absolute Software Corporation, spécialiste des logiciels et services de gestion de sécurisation des ordinateurs et des appareils mobiles, révèle que 39% des entreprises françaises n’ont pas mis en place de politique ou de règles pour gérer et sécuriser l’utilisation des appareils mobiles sur le lieu de travail – tendance appelée Bring Your Own Device (BYOD). Nos entreprises ne semblent d’ailleurs pas friandes du BYOD étant donné que seulement 15% d’entre elles demandent à leurs employés d’apporter leur appareil. Chiffre à rapporter à l’étude de Forrester Research avançant qu’un employé sur trois pratiquera le BYOD en 2015. 

30% des entreprises françaises déclarent qu’elles ne donnent pas le choix de l’appareil ni celui de l’utilisation des dispositifs personnels. Seul le service informatique (SI) décide alors des périphériques et plates-formes à disposition des employés. La France préfère mettre en place le Corporate Owned Personally Enabled (COPE) : c’est à dire permettre aux employés de choisir un appareil mobile qui serait possédé et géré par l’entreprise mais utilisé à des fins professionnelles et personnelles. Deux entreprises françaises sur trois autorisant le BYOD sécurisent leurs données sur un appareil mobile en permettant au SI de bloquer à distance et d’effacer le contenu de l’appareil perdu ou encore volé. 

Les podcasts d'Archimag
Rencontre avec Stéphane Roder, le fondateur du cabinet AI Builders, spécialisé dans le conseil en intelligence artificielle. Également professeur à l’Essec, il est aussi l’auteur de l’ouvrage "Guide pratique de l’intelligence artificielle dans l’entreprise" (Éditions Eyrolles). Pour lui, "l’intelligence artificielle apparaît comme une révolution pour l’industrie au même titre que l’a été l’électricité après la vapeur".