Plutôt que de prôner le dogme "Zéro papier" mieux vaut miser sur une réduction de la consommation de papier.
Le Salon Solutions 2014 a consacré l'une de ses conférences aux "vrais chiffres de la dématérialisation des documents entrants et sortants". Une initiative pertinente à en juger l'affluence du public. Pour Emmanuel Olivier, Directeur général d'Esker, "le Zéro papier ne doit pas être un dogme". L'objectif de la dématérialisation n'est pas de supprimer totalement le papier mais de réduire considérablement sa consommation ainsi que celle des biens et services associés : consommables, espace de stockage, ressources humaines dédiées...
Bonnes pratiques
Après avoir rappelé une série de 10 bonnes pratiques (être concret, procéder par incrément, privilégier les processus plutôt que les technologies...), Emmanuel Olivier a évoqué un retour d'expérience de l'un des clients Esker aux Etats-Unis spécialisé dans l'électro-ménager. Selon une étude du cabinet Forrester, cette entreprise a économisé 5,2 millions de dollars (environ 4,1 millions d'euros) après trois ans de déploiement d'une solution de dématérialisation : 178 000 dollars (environ 141 000 euros) pour le papier, 60 000 dollars (environ 47 000 euros) sur le stockage, etc...
Autres bénéfices générés par la dématérialisation : une amélioration de la compétitivité des entreprises en raison d'une diminution des frais financiers liée à une plus grande rapidité du traitement de la facturation.