La facturation électronique entre les entreprises françaises va devenir progressivement obligatoire entre 2026 et 2027. A deux ans de cette échéance, les entreprises continuent d'avancer en ordre dispersé. 33% d'entre elles se déclarent prêtes et 42% ont entamé des démarches pour l'être le moment venu. A l'opposé, 23% se disent encore en phase de réflexion alors que 2% déclarent ne pas être informées de cette échéance.
Selon une enquête menée par Opinion Way pour l'éditeur Esker, le niveau de préparation à la facturation électronique diffère selon le secteur d'activité. Le domaine de l'industrie-bâtiment arrive en tête parmi les plus aguerris avec 40% d'entreprises se disant prêtes à passer à la facturation électronique devant les secteurs du commerce (35%) et des services (26%). Les cas d'impréparation concernent essentiellement le secteur des services (6% d'entreprises ne sont pas informées de la réforme) et plus particulièrement la région Ile-de-France.
Les critères pour trouver un accompagnement
Le passage à la facturation électronique ne s'improvise pas. Lorsqu'il s'agit de trouver un accompagnement pour lancer ce chantier, les entreprises attachent de l'importance à plusieurs facteurs. Sans surprise, le rapport qualité-prix de la prestation figure en tête de ces critères pour 46% des entreprises interrogées, loin devant l'ergonomie des outils proposés (31%) et l'interopérabilité avec l'écosystème logiciel existant (31% également).
L'obligation de facturation électronique concernera progressivement l'ensemble des entreprises assujetties à la TVA : 1er septembre 2026 pour les grandes entreprises et ETI, et 1er septembre 2027 pour les PME et microentreprises, soit 4 millions d'entreprises, pour un volume annuel de près de 2 milliards de factures selon les estimations de Bercy.
Enquête réalisée par Opinion Way, du 13 mars au 10 avril 2024, auprès de 300 directeurs et responsables administratifs et financiers dans des entreprises de 50salariés et plus.
