Même si le poids de l'industrie dans l'économie a été divisé par deux depuis 1970, ce secteur représentait tout de même 17 % du PIB français en 2022 - soit environ le double de la contribution du secteur du voyage et du tourisme (8,5 % du PIB en 2019, avant l'impact du Covid-19).
Ce chiffre était identique à celui mesuré au Royaume-Uni, mais restait inférieur à la moyenne de l'UE, qui s'élevait à 23,5 % en 2022, selon les données de la Banque mondiale. En France, l’industrie représente un peu plus de 3 millions d'emplois directs en France, pour plus de 270 milliards d'euros de valeur ajoutée. La contribution de l'industrie à la production des richesses nationales varie de 25 % à 30 %.
Un secteur en pleine transformation
Alors que les technologies transforment rapidement le secteur industriel, seul un petit groupe d'entreprises est déjà en mesure de tirer de réels avantages concurrentiels de cette révolution. En effet, seules 30% des entreprises au niveau mondial ont déjà adopté les nouvelles technologies.
Cette transformation digitale touche pourtant toutes les étapes de la fabrication : de l'idée initiale à la conception, de l'ingénierie à la production, jusqu'à l'expérience client, le management et l'exploitation. Il s'agit d'une transformation systémique et durable qui dépasse largement l'innovation technologique pour toucher à la structure même des industries et à la façon dont elles gèrent et exploitent l’information.
Le Top 3 des priorités pour les industriels français
Pour les industriels français, les 3 priorités pour 2024 sont :
- l’amélioration de l’efficacité opérationnelle (27%)
- l’optimisation des processus métiers (21%)
- l’innovation aussi bien en interne en termes de moyens qu’en externe au niveau des offres (16%)
Le recrutement et la gestion des talents, qui préoccupent de nombreux autres secteurs d’activité, ne récolte que 10% des suffrages, tout comme la satisfaction client (12%), la gestion de l’écosystème (7%) ou encore l’optimisation de la collaboration d’équipe (3,5%).
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Gestion de l’information : les priorités
En matière de gestion de l’information, c’est d’abord la gestion de projet qui pose problème à 45% des répondants. Ces derniers n’ont pas la possibilité de créer des espaces projet au sein même de leur solution de gestion documentaire avec des tâches assignables, des échéances à tenir, des intervenants spécifiques, le tout étant rattaché à des documents.
Une gestion de la qualité en voie de dématérialisation
La gestion de la qualité reste également un sujet majeur pour 40% des répondants. Cette gestion doit aujourd’hui être dématérialisée et centralisée au sein d’une plateforme numérique. Les documents Qualité sont, en effet, gérés dans une GED ou un ECM pour 1 entreprise sur 3 ou dans un outil spécifique (un QMS) également pour 1 entreprise sur 3. Les autres jonglent entre les fichiers Excel (21%), le papier (6%) et des solutions “maison”. Notez que M-Files intègre un module QMS permettant aux entreprises de simplifier le processus de gestion des documents, de traçabilité, de conformité et ainsi de contrôler tous les processus de qualité à partir d'une plateforme unique.
La gestion des workflows et le suivi des circuits de validation posent problème pour 35% des sondés. Grâce au paramétrage de workflows dans M-Files, les tâches routinières de l'entreprise peuvent être automatisées et les tâches à effectuer peuvent être affectées aux bonnes personnes au bon moment. Les utilisateurs reçoivent des notifications électroniques concernant les tâches, et les responsables peuvent contrôler l'avancement des tâches et approuver celles qui ont été terminées.
Grâce à M-Files et à son éditeur de workflows, vous pourrez gérer efficacement le cycle de vie des documents qualité, en gagnant du temps et en réduisant le risque d’erreurs : de la création à la diffusion aux collaborateurs concernés. Tracer des faits, que ce soit dans l’entreprise ou provenant de l’extérieur, et les qualifier afin d’identifier des non-conformités. D’où l'importance d’une plateforme numérique permettant de tracer les actions préventives qui sont mises en œuvre pour résoudre ces non-conformités. Celle-ci offre également la possibilité de tracer les audits qui pourraient être réalisés sur ces actions, pour vérifier qu’ils ont bien produit leur effet.
Compétences et relation client
Outre la gestion de la qualité, deux autres sujets sont à traiter en priorité pour les entreprises industrielles :
- la gestion des compétences (24%) ou comment affecter les bonnes personnes aux bonnes missions ou comment les faire monter efficacement en compétences. On entre là dans le domaine du Knowledge Management qui exige une plateforme permettant de centraliser toutes les connaissances de l’organisation et de les transmettre aux collaborateurs concernés.
- la gestion de la relation client qui, à l’heure de l’immédiateté a complètement changé, et mérite une attention particulière. Là encore une plateforme digitale garantit la centralisation et une gestion efficace des données clients à la manière d’un CRM. Cette plateforme peut d’ailleurs être connectée au CRM afin de pouvoir retrouver facilement toutes les données liées à un projet, à un client, etc.
D’autres sujets ne doivent pas être sous-estimés comme la gestion des équipements (19%), la gestion de la conformité (16%) et la gestion commerciale (15%).
Une information toujours cloisonnée
L’un des principaux problèmes du secteur industriel réside dans le fait que les données encore cloisonnées dans différents systèmes qui ne communiquent pas entre eux. Et ce, pour 62% des répondants.
La communication s’améliore
Habitude héritée du covid, la communication est aujourd’hui plus fluide que par le passé. Elle fait désormais essentiellement par le biais d’une solution collaborative (Teams étant fréquemment utilisé) à 74%, mais aussi et encore beaucoup par mail (70%). Reste la boîte mail n’est pas une solution de gestion documentaire et que de nombreuses informations se perdent dans les fils de discussion et dans les pièces attachées qui ne sont pas systématiquement capitalisées au sein d’une solution de gestion documentaire.
L’intérêt d’une solution d’IIM réside aussi dans le fait qu’elle permet de tout synchroniser et de centraliser dans M-Files, y compris les fils de discussion, les mails, etc. Tout est exportable ou peut être intégré automatiquement. Quant à l’IA de M-Files (Aino), elle élargit le champ des possibilités avec le résumé des comptes-rendus de réunion ou encore la traduction des documents dans différentes langues pour les entreprises internationales.
La transmission de l’information en questions
En termes de communication et de restitution de l’information, les réunions ont encore toujours la dent dure (51%), même si leur efficacité est fréquemment remise en question. Le réflexe “réunion” tend toutefois à diminuer. Quant à la messagerie instantanée, beaucoup utilisée durant la pandémie, elle a aujourd’hui moins la cote (19%), tout comme le téléphone qui n’est un réflexe que pour 15% des répondants, alors qu’il permettrait pourtant de résoudre en quelques instants de nombreux problèmes. Notez enfin que la GED et l’ECM, ne sont utilisées que par 1 répondant sur 4 pour transmettre de l’information.
Retrouver l’information
La recherche et l’utilisation de l’information ne posent apparemment pas de problème spécifique dans le secteur industriel. Seul 1 répondant sur 4 avoue ne pas être capable de retrouver facilement et rapidement l’information au quotidien. C’est la conséquence directe de la progression de l'équipement des entreprises en GED/ECM et en outils collaboratifs et par la même occasion de la maturité des utilisateurs.
L’avantage de tout centraliser
Si la recherche d’informations précises, comme celles liées à un fournisseur ou un client pose davantage de problème (pour 1 répondant sur 3), elle reste cependant à peu près maîtrisée (67%). Une solution d’IIM permettrait de centraliser l’ensemble de l’information, de n’utiliser qu’un outil et de ne plus avoir à naviguer entre plusieurs applications. La traçabilité de l’information, en revanche, est plus discutable. Près d’1 entreprise industrielle sur 2 ne dispose pas d’une traçabilité complète des actions effectuées sur les documents (qui a validé, qui a refusé, qui a lu, qui a modifié, etc.). Ce qui peut constituer un réel problème.
Des échanges externes bien encadrés
Pour les échanges à l’externe avec des partenaires ou des fournisseurs, 74% des sondés disent déjà disposer d’une solution sécurisée pour échanger de l’information avec des interlocuteurs externes. Grâce à l’intégration d’Hubshare, M-Files facilite le partage de documents internes à l’externe avec l’envoi d’un lien “visiteur” sécurisé (à durée de vie paramétrable) et d’un code de validation afin d’éviter les pièces jointes.
Le papier en voie disparition
La grande majorité des entreprises industrielles françaises se sont fortement digitalisées ces dernières années. Ce que confirment 72% des sondés. Seuls 28% s’appuient encore sur certains processus papiers. Les plus petites structures sont d’ailleurs celles qui se sont digitalisées le plus rapidement. Les entreprises industrielles françaises prévoient d’ailleurs des économies significatives grâce aux investissements digitaux et même une augmentation de leurs revenus au cours des 5 prochaines années.
Mais beaucoup reste à faire en ce qui concerne la culture et les écosystèmes numériques pour rattraper le retard sur les industriels de la zone Asie-Pacifique. 19% d’entre eux sont, en effet, en pointe sur la digitalisation, contre 11 % sur le continent américain et 5 % en Europe.
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