CET ARTICLE A INITIALEMENT ÉTÉ PUBLIÉ DANS ARCHIMAG N°383
Au sommaire :
- Dossier - Transformation digitale : les méthodes et outils pour réussir sa gestion de projet
- Digitalisation : les 7 étapes clés pour établir solidement son projet
- Gestion de projet : quelle méthode choisir ?
- Plan de communication : diffuser l'information à chaque étape du projet
- Caroline Trilles : "les grandes organisations ont mis l'IA à l'agenda"
- Mener des projets de transformation digitale dans le monde associatif
- Jérémie Coste : "nous entrons dans l'ère des projets de post-transformation digitale"
- Mélanie Conte : dynamiser la transformation digitale grâce au conseil
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Les entreprises du secteur privé ne sont pas les seules à se lancer dans des chantiers de transformation digitale. Le monde associatif, lui aussi, investit peu à peu les territoires numériques. Ce type de chantier est devenu la spécialité de Solidatech, un programme de solidarité numérique qui a pour mission d’aider ces organisations à but non lucratif à renforcer leur impact grâce au numérique.
Lancé en 2008 et porté par la coopérative d’utilité sociale et environnementale Les Ateliers du bocage, Solidatech revendique aujourd’hui plus de 42 000 organisations bénéficiaires, auxquelles ses membres apportent un accompagnement adapté à leurs spécificités.
"Notre objectif n’est pas de faire migrer ces organisations à 100 % vers le numérique", explique Sandrine Maung, cheffe de projets "Transformation numérique" au sein de Solidatech. "Nous avons vocation à les aider à se saisir du numérique pour ne pas avoir à le subir".
Pour cela, Solidatech utilise trois modes d’action, à commencer par le matériel informatique et les logiciels, que le programme obtient à tarif négocié donc à prix réduit. "Ensuite, nous accompagnons ces associations dans leurs usages grâce à notre centre de ressources en ligne qui propose gratuitement des vidéos de webinaires, des tutoriels, des kits consacrés à la communication digitale, ainsi qu’un outil d’autodiagnostic numérique qui permet de dresser un état des lieux des usages du numérique et d’avoir des recommandations concrètes".
Le troisième mode d’action consiste à produire et diffuser des connaissances via l’étude "La place du numérique dans le projet associatif", dont la cinquième édition sera bientôt disponible.
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RGPD, sécurité informatique et travail collaboratif
À ce jour, il est difficile de dire précisément si le secteur associatif est en avance ou en retard en matière de digitalisation. Selon Solidatech, la situation est variée et dépend des secteurs, du nombre d’employés et de l’appartenance ou pas à un réseau.
Mais une chose est sûre, cette transformation numérique présente plusieurs volets sur lesquels Solidatech apporte son expertise : RGPD, sécurité informatique, travail collaboratif, communication digitale… Certifié Qualiopi (label de qualité obligatoire pour les organismes de formation en France permettant d’accéder aux financements publics), le programme Solidatech a reçu plusieurs prix et labels pour le travail accompli.
Pour Sandrine Maung, "ce n’est pas parce qu’on est une association que l’on doit avoir un fonctionnement moins professionnel ou moins poussé sur le numérique qu’une entreprise. Il nous arrive d’être confrontés à des personnes qui ne sont pas à l’aise avec les outils informatiques. Nous privilégions alors la discussion et les échanges à bâtons rompus. Nous nous appuyons également sur des personnes référentes qui vont être nos points de contact au sein de l’équipe".
Après dix-sept ans d’existence, le programme Solidatech voit les demandes des associations évoluer avec l’actualité et l’arrivée de nouveaux outils. Lors des confinements de 2020, les demandes ont afflué sur le thème du travail à distance : comment mettre en place le télétravail ? Quels outils utiliser ? Aujourd’hui, c’est l’intelligence artificielle qui suscite de la curiosité de la part du monde associatif.
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Ses 3 bonnes pratiques essentielles
- privilégier la dimension humaine en aménageant des temps d’échange et de réflexion en interne ;
- mutualiser les outils numériques pour partager les coûts entre plusieurs associations ;
- mettre à niveau les personnes qui sont peu ou pas qualifiées.
Les 3 erreurs à éviter
- oublier que chaque projet de transformation digitale a sa singularité propre ;
- perdre de vue le projet associatif ;
- ne pas respecter le cheminement par étapes.