Publicité

Directions métier et commerciales : ce que le télétravail et le confinement ont changé pour vous

  • direction_metier_commercial_teletravail_confinement.jpg

    teletravail-confinement-direction-metier-commercial
    Depuis que vous êtes en confinement à votre domicile à cause de la crise sanitaire du coronavirus (Covid-19) ous êtes 88 % à continuer à travailler à temps plein, et la moitié d’entre vous déclare même travailler plus qu’avant. (Freepik)
  • La crise sanitaire du coronavirus (Covid-19) nous a presque tous confinés à notre domicile et mis au télétravail forcé. Mais comment télétravaillons-nous et vivons-nous ce confinement ? Pour le savoir, Archimag a lancé une grande enquête auprès des entreprises et des organisations publiques pour en savoir plus sur les conditions de travail de leurs collaborateurs et de leurs agents en cette période particulière. Nous en déclinerons les résultats dans une série d'articles à venir, dédiés à vos différents métiers et fonctions. Premier volet de cette série, voici les résultats de cette enquête pour les directions métier et commerciales.

    En cette période de confinement lié à la crise sanitaire du Covid-19 (coronavirus), 88 % des collaborateurs appartenant aux directions métier et commerciales travaillent à temps plein. Les autres sont en temps partiel, ou en chômage technique (ce chiffre est sous-représenté puisque beaucoup de chômeurs techniques ont interdiction de répondre à des mails), ou en congés imposés pour le secteur public par exemple.

    33 % estiment que leur organisation était déjà entièrement prête pour le télétravail, 55 % l’estiment en partie seulement. Seuls 12 % réalisent que leur entreprise n’était pas du tout prête, et c’est d’autant plus vrai dans le secteur public et notamment pour les collectivités locales. 

    enlightenedLire aussi : En télétravail à cause du coronavirus ? Choisissez les meilleurs outils !

    Télétravail : une pratique courante et qui le restera

    Le télétravail était déjà une réalité donc pour beaucoup de secteurs d’activités, boosté par les grèves qui ont amené à télétravailler davantage :

    28 % d’entre vous télétravaillaient déjà fréquemment, 40 % occasionnellement et 33 % pas du tout. Pour ceux qui n’avaient pas l’habitude de télétravailler, on retrouve surtout les métiers de l’information - documentalistes, bibliothécaires, archivistes - pour lesquels c’est une grande première. 

    De manière générale, la moitié des répondants déclare avoir été peu ou pas du tout accompagné. Une petite minorité se plaint même de n’avoir aucune nouvelle de leur management et aucune instruction précise ! 

    En fin de confinement, date on ne peut plus incertaine, la grande majorité d’entre vous souhaite conserver cette pratique.

    enlightenedLire aussi : Coronavirus : 5 clés pour être efficace en télétravail en cas de confinement

    Accès aux espaces de travail numériques de l’entreprise

    Au bout de quelques jours ou plus, 81 % ont aujourd’hui un accès direct aux espaces de travail numériques de leur organisation.

    Les autres ont récupéré des dossiers de travail sur leur lieu de travail ou des fichiers sur une clé USB, ou alors ont un accès mais seulement à des horaires imposés. 

    Quels changements avec le télétravail  ?

    La grande majorité des répondants ont des tâches qui ont peu évolué. Les changements sont plutôt dans l’intensité du travail ! Pour 50 % d’entre vous, la charge de travail a augmenté. Mais il y a plus de temps pour gérer les projets et pour s’informer, rechercher de l’information et faire de la veille.

    Workflow et signature électronique manquent

    Sur l’environnement de travail à la maison, si 91 % d’entre vous sont équipés d’un ordinateur portable, et 24 % d’une imprimante, c’est moins le cas avec les scanners : seulement 16 %, même si certains utilisent leur smartphone.

    Ce qui fait le plus défaut est l’absence du processus de workflow, de validation ou de signature qui empêche la fluidité de l’information : seuls 7 % travaillent en situation comme au bureau.

    Et concernant la signature électronique, c’est souvent le chaînon manquant. Bon nombre de fournisseurs continuent de demander des bons de commande signés, ou c’est un prestataire qui demande le PV de recette tamponné et signé, quand ce n’est pas l’administration ou - c’est encore plus incompréhensible - nos banquiers.

    enlightenedLire aussi : La Ged collaborative en hausse dans les entreprises en 2019

    Vracs numériques

    Le risque est de développer ce qu’on appelle des vracs numériques : certains documents sont enregistrés dans les applications de l’entreprise, d’autres sont sur des clés USB quand ce n’est pas sur le disque dur de son ordinateur.

    Les retours au bureau risquent d’être délicats et de demander du classement ou reclassement de données et de fichiers.

    Comment on communique ? Conf et vidéo call en pagaille

    Sans surprise, les conf call et vidéo call remportent la palme, que ce soit avec l’entreprise (95 % le pratique plus qu’avant) ou avec l’extérieur, avec ses clients ou fournisseurs ou prestataires (81 %). C’est un vrai raz-de-marée !

    Au sein des organisations, 79 % des répondants utilisent le téléphone plus qu’avant, puisqu’on n’a plus ses collègues sous la main.

    Le changement vient aussi autour des intranets, qui trouvent encore plus leur utilité : 85 % l’utilisent  davantage -, ou encore les modes de partage et de collaboration autour des informations et des documents : 87 % le pratiquent davantage qu’avant !

    Dans les communications avec l’extérieur, la même pratique s’est considérablement développée pour 82 % des répondants. 

    enlightenedLire aussi : Le travail collaboratif en entreprise à la croisée du RSE et du partage de la connaissance

    Les collègues vous manquent...

    Enfin, pour 37 % des répondants, le 1er inconvénient est que les collègues leur manquent. Vient tout de suite après l’absence de frontière entre vie professionnelle et vie personnelle. Et enfin les conditions de travail pour plus d’un quart des répondants : problèmes de connexion internet (25 %, c’est beaucoup), dérangé dans son travail, (21 %), espace de travail non adapté (20 %), et enfin outils non adaptés (9%).

    Mais vous travaillez mieux !

    Avant le confinement, beaucoup disaient être plus efficaces en télétravail. On comprend ici pourquoi avec tous les avantages listés, dans l’ordre d’importance. En premier lieu “je m’organise comme je veux” : 60 % ; “je suis moins dérangé”, “je peux enfin travailler au calme”, j’ai davantage de temps pour réfléchir” : 50 % ; “je travaille mieux”, “je travaille plus vite”, je suis plus autonome” : 35 %.

    Quoi conserver de cette expérience ? Avant tout, continuer les télétravail après le déconfinement, mais pas à 100 %, et avec, nous en sommes convaincus, une accélération du passage au “full démat” pour les DSI et Directions métiers !

    enlightened​​​​​​​Lire aussi : Le top 6 des distractions en open space (et comment y remédier pour être plus efficace au bureau)

    À lire sur Archimag
    Les podcasts d'Archimag
    Êtes-vous prêts à renoncer à des services numériques ou à vos appareils électroniques pour le bien commun ? Face à l'urgence climatique, notre rapport au progrès et à la technologie est souvent remis en question. Archimag Podcast a rencontré Alexandre Monnin, philosophe, directeur du master Sciences, Stratégie et Design pour l’Anthropocène à l’ESC Clermont Business School et auteur de l'ouvrage "Politiser le renoncement", aux Éditions Divergences. Il est aussi co-initiateur du courant de la redirection écologique, dont il nous explique le principe.
    Publicité

    Serda Foramtions Efficacité Professionnelle 2023