Rappel : Vitam est le programme d'archivage numérique officiellement lancé en 2015 et porté par trois ministères (Affaires étrangères, Culture et Armées) ainsi que par une quinzaine d'autres institutions. Vitam a été développé avec trois objectifs : développer un logiciel libre d'archivage numérique capable de gérer, préserver et donner un accès à long terme aux archives numériques (back office), assurer que ce logiciel sera utilisé, a minima, par les trois ministères porteurs du programment, afin de construire leur propre plateforme d'archivage numérique et permettre une réutilisation la plus large possible du logiciel via les partenaires avec d'autres organisations publiques.
Back-office
Solution libre et évolutive bénéficiant depuis le début de son développement en méthode agile d'une collaboration étroite entre archivistes et informaticiens, Vitam est au départ un "back office" interfaçable avec des applications métiers et les logiciels des services d'archives qui bénéficie d'un moteur très puissant. Il est utilisable dans un contexte mutualisé tant pour l'archivage courant, intermédiaire que définitif.
Vitam répond aux principaux enjeux technologiques de l'archivage électronique pour la prise en charge de tous types de documents numériques (texte, audio, vidéo, image, plan, base de données, etc). Il assure, pour de très gros volumes de documents numériques, des fonctionnalités d'indexation, de gestion des métadonnées, de gestion des infrastructures, du stockage, de la pérennisation de fichiers etc. "Et qui peut le plus peut le moins !" affirme Pierre Fuzeau, consultant expert et dirigeant de Serda Conseil, partenaire d'Inop's et qui animait la conférence.
Vitam s'intègre dans le vaste marché déjà très mature de la dématérialisation et de l'archivage électronique et se positionne dans trois grandes familles d'outils que sont les Ged /archivage de masse, les "SAE secteur public" open source et les "SAE pure player" propriétaires.
Comprendre et construire
Côté mise en oeuvre, les points critiques doivent impérativement identifiés en amont du projet. Inop's divise cette phase en deux étapes indispensables : comprendre la situation (que veut-on archiver et pourquoi faire ?) avant d'élaborer le scénario cible et la trajectoire prise. Le tout avec un leitmotiv, martelé par Pierre Fuzeau : "Vitam ne suffit pas !", explique-t-il ; "ce qui compte surtout c'est la politique d'archivage !".
- Comprendre :
- Identification et description des types de contenus : criticité, risques, durée de conservation, volumétrie, usages et type de support...
- Adéquation des systèmes avec les exigences : archivage managériale (ISO 15 489, OAIS, etc), conservation numérique (NF Z42-013, agréments), techniques (services applicatifs, d'exploitation) et mode d'accès (front office).
- Construire :
- Étude et documentation des exigences/objectifs : usages et besoins archivistiques, contraintes légales et réglementaires, besoins économiques, techniques, etc.
- Définition des scénarios d'implémentation et choix de la cible : moyens humains, coûts prévisionnels, aménagements d'organisation, planning, etc.
Accompagnement
Implanté partout en France et présents sur tous les enjeux de transformation digitale qui intéressent les grands comptes du secteur privé et du secteur public, Inop's se propose de les accompagner dans la réflexion et la mise en oeuvre de leur projet d'archivage électronique avec Vitam grâce à son réseau de partenaires consultants et intégrateurs.