Le rapport Research Futures 2.0 est à lire et à télécharger gratuitement sur https://bit.ly/FuturRech
Accélération de la publication
Les deux dernières années ont été marquées par des progrès en termes de rapidité et d'ouverture dans la communication de la recherche : environ deux tiers (67 %) des chercheurs dans le monde considèrent désormais les prépublications comme une source précieuse, contre 43 % avant la pandémie.
Ce changement est probablement dû au rôle accru des prépublications dans la lutte contre le COVID-19. Ces prépublications n'ont cependant pas bénéficié du rôle clé de l'examen par les pairs ni d'une valeur ajoutée de la part des éditeurs. Par ailleurs, 54 % des répondants ont déclaré qu'ils prévoyaient de publier en accès libre, soit 6 % de plus qu'en 2019.
Un financement plus difficile
Bien que le COVID ait mis en lumière l'importance de la recherche, le financement reste un défi majeur pour les chercheurs, la moitié (50 %) déclarant que les fonds disponibles dans leur domaine sont insuffisants. Seul un chercheur sur quatre (24 %) estime que le financement de ses travaux est suffisant, un chiffre en baisse par rapport à 2020 (30 %).
Les chercheurs citent la diminution des sources de financement, la concurrence accrue, l'évolution des priorités et le détournement des fonds vers des domaines liés à COVID-19. Mais où trouver ces financements ? Pour 41 % des chercheurs le financement de la recherche par les entreprises augmentera.
Changement de méthode de travail et nouveaux outils
Dans toutes les régions du monde et toutes les disciplines, un peu plus de la moitié des chercheurs (52 %) déclarent partager davantage de données de la recherche aujourd'hui qu'il y a deux ou trois ans, et 63 % affirment collaborer davantage contre 48 % avant la pandémie. La plus forte hausse concerne le domaine de l’Informatique : 76 % des chercheurs font davantage appel à la collaboration, par rapport aux 41 % d’avant la pandémie.
Bien qu’une certaine prudence demeure, l’IA continue d’intéresser : 16 % des chercheurs sont des utilisateurs intensifs de l'IA dans leurs recherches. Si le taux d'adoption élevé dans les sciences informatiques biaise ce chiffre (64 % des informaticiens sont des utilisateurs intensifs), les attitudes dans nombre de spécialités sont devenues plus positives.
Autre évaluation marquée : 21 % des chercheurs conviennent qu'ils liraient des articles évalués par IA, soit 5 points de plus par rapport à 2019. Cependant, la plupart continuent de s'opposer à l'examen des publications par l’IA, puisque 58 % ne sont pas disposés à lire de tels articles, soit une proportion similaire à celle de 2020.
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