«Le DAM est un métier à part », assure Laurent Bel, responsable commercial d’Armadillo, un éditeur spécialisé dans le domaine. Comme la Ged ou dans l’ECM, les logiciels de DAM gèrent des fichiers, prennent en compte les métadonnées associées et contrôlent les droits d’accès. Les premières spécificités découlent des aspects légaux spécifiques. Un logiciel de DAM digne de ce nom « gère les droits d’auteurs sur les images. Les droits du photographe, bien sûr, mais aussi du mannequin, par exemple. Une gestion qui implique de prendre en compte des contrats, de restreindre à telle période et à tel pays. Donc d’avoir une base de gestion des droits », détaille Laurent Bel. Autre spécificité, ce type d’outil prend en charge des fichiers images en général lourds. Le calcul à la volée à partir des fichiers originaux reste rare. Il demande une puissance de calcul importante pour des gros fichiers image. Ce qui impose de générer des vignettes de prévisualisation. « Souvent en trois exemplaires – des vignettes de différentes tailles – en plus de l’original », explique Laurent Bel. Un point qui différencie les logiciels. Certains ne gardent que les liens et renvoient la gestion des fichiers au système d’exploitation. Au risque de saturer ce dernier quand d’autres assurent intégralement cette prévisualisation.
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