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« globalement, la classe politique s’intéresse peu aux bibliothèques »

Anne-Marie Bertrand: « Il y a dix ans, il était très difficile d’évoquer le marketing pour les bibliothèques. Aujourd’hui, cela est passé dans les esprits mais pas encore dans les actes » DR

 

Anne-Marie Bertrand, conservatrice générale des bibliothèques et directrice de l’Enssib, est l’auteure de l’essai « Bibliothèque publique et Public library : essai de généalogie comparée » (Publié aux éditions de l’Enssib, 2010), inscrit dans une large réflexion commencée en 2008 avec un premier ouvrage consacré aux modèles de bibliothèque.

Vous citez en préambule de votre ouvrage deux chiffres particulièrement éloquents : la proportion de la population inscrite dans les bibliothèques s’élève à 18 % en France contre 66 % aux États-Unis… Comment expliquez-vous une telle différence ?

Il existe un ensemble de raisons politiques, culturelles et religieuses. Aux États-Unis, les bibliothèques ont été demandées par la population au même titre que les écoles et les casernes de pompiers. Cette représentation perdure dans l’esprit de la population. Les bibliothèques y sont très nombreuses et font partie de l’environnement ; tout le monde les fréquente : enfants, adultes, chômeurs,...

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Êtes-vous prêts à renoncer à des services numériques ou à vos appareils électroniques pour le bien commun ? Face à l'urgence climatique, notre rapport au progrès et à la technologie est souvent remis en question. Archimag Podcast a rencontré Alexandre Monnin, philosophe, directeur du master Sciences, Stratégie et Design pour l’Anthropocène à l’ESC Clermont Business School et auteur de l'ouvrage "Politiser le renoncement", aux Éditions Divergences. Il est aussi co-initiateur du courant de la redirection écologique, dont il nous explique le principe.