A partir du 1er septembre 2026 (pour les grandes entreprises et les entreprises de taille intermédiaire) et du 1er septembre 2027 (pour les PME et les microentreprises), la facturation électronique deviendra la règle. Si de nombreuses entreprises se déclarent prêtes avant même ces échéances, ce n'est pas le cas de toutes les organisations. Selon une étude menée par GWI pour l'éditeur de logiciels Pleo, 42,5% des décideurs financiers pensent qu’ils n’ont pas les informations nécessaires pour se conformer à la e-facturation correctement. Ils sont pourtant également très majoritaires à penser que "leur business est conforme à cette loi".
"Quand on analyse ces chiffres, on y dénote une certaine contradiction entre la part des répondants qui estiment être capables de passer à la facturation électronique dès maintenant, et à contrario, la part des sondés estimant ne pas avoir les informations nécessaires pour s’y conformer" constate Alvaro Dexeus, directeur général Europe du Sud chez Pleo ; "nous pouvons donc en déduire une potentielle incompréhension vis-à-vis de la loi sur la facturation électronique. Il y a donc un véritable travail d’éducation à fournir, à la fois de la part du gouvernement mais aussi des organisations, afin d’accompagner les collaborateurs."
Transition numérique des entreprises
En dépit de cette contradiction, les sondés sont tout de même nombreux à vanter les atouts de la facturation électronique notamment en termes de réduction des ressources, du temps et du budget. Ils sont même 63% à penser que la facturation électronique est une étape importante dans le processus de transition numérique des entreprises.
Enquête menée par GWI pour Pleo du 3 au 20 novembre 2023 auprès de 362 décideurs seniors et de 291 décideurs financiers travaillant des entreprises de moins de 1 000 salariés.