En 2023, 69 % des organismes de l’administration publique ont subi une attaque par ransomware. Bonne nouvelle, ce pourcentage tombe à 34 % cette année ! Selon une étude menée par Sophos en 2024 auprès de 270 organismes répartis dans 14 pays du monde, leurs responsables informatiques et cybersécurité ont témoigné d’une nette diminution des attaques par ransomware dans ce secteur.
Un secteur champion de la cybersécurité
Parmi ces administrations victimes, 99 % ont fait face à une tentative de compromission de leurs sauvegardes. Cependant, les taux très élevés d'attaques en 2023 ont poussé les organisations à renforcer leur vigilance, ce qui a permis de limiter leur impact : seules la moitié de ces tentatives ont abouti à une atteinte aux sauvegardes.
Le secteur des administrations se place dorénavant parmi l’un des meilleurs en terme de sécurité. A la suite des attaques, les organisations ont misé sur la prévention et la protection en se tournant vers le chiffrement des données
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Plusieurs méthodes de récupération des données chiffrées
Préparées à la recrudescence des ransomwares, une large propension des organismes de l’administration publique ont pu restaurer leurs données chiffrées par des sauvegardes (78 %). Malgré cette solution, plus d’une organisation sur deux s’est retrouvée contrainte de payer la rançon.
Entre 2023 et 2024, le recours à plusieurs méthodes de récupération des données a fortement augmenté parmi les administrations dont les données sont chiffrées, passant de 11 à 24 %.
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Une rançon parfois plus élevée
Malgré ce constat positif, notons néanmoins qu'un tiers environ des administrations publiques ont été victimes de ransomware en 2024 et que celles-ci écopent d'une double peine. Les administrations publiques victimes de ransomware écopent d’une double peine. Alors que certaines sont contraintes de payer une rançon, le prix initial ce celle-ci ne reste le même que dans 20 % des cas. Si un tiers environ des organisations réussit à négocier à la baisse ce montant : près d’une sur deux (45 %) a pourtant été obligée de payer une somme plus élevée qu'au départ.