Accord de la Chine et du Brésil pour la numérisation des archives historiques

Temperance Hall de Tianjin en 1900. Archives nationales de Chine

 

Les deux pays ont signé le mardi 21 mai un accord les engageant à échanger des informations et des conseils sur la numérisation de leurs archives.

L’échange de bons procédés est au coeur de l’accord que viennent de signer la Chine et le Brésil en matière de préservation numérique des archives historiques. En effet, c’est afin que leurs deux services puissent bénéficier des informations et des conseils de leur nouveau partenaire que le directeur général des Archives nationales du Brésil, Jaime Antunes, et le directeur des Archives municipales de Tianjin, Rong Hua, viennent de conclure, ce mardi, un partenariat.

Enrichissement mutuel

« Le monde est numérique. Il est inévitable que l’on produise de plus en plus d’archives numériques [qui doivent] être accessibles à tout moment », a confié le Brésilien Jaime Antunes. Celui-ci souhaite en effet que le Brésil puisse s’imprégner de l’expérience de la Chine, qu’il juge bien plus poussée à ce jour en matière de préservation et de numérisation d’archives. De son côté, la Chine souhaite profiter de cette collaboration pour enrichir le fonds d’archives de la ville de Tianjin au sujet du Consulat brésilien qui y était établi en 1909. Suite à la guerre des Boxers, à la fin du XIXe siècle, des concessions de la ville avaient en effet été accordées aux principales puissances occidentales. Dans leur sillage, une vingtaine de consulats s’y étaient également installés.

 

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Rencontre avec Stéphane Roder, le fondateur du cabinet AI Builders, spécialisé dans le conseil en intelligence artificielle. Également professeur à l’Essec, il est aussi l’auteur de l’ouvrage "Guide pratique de l’intelligence artificielle dans l’entreprise" (Éditions Eyrolles). Pour lui, "l’intelligence artificielle apparaît comme une révolution pour l’industrie au même titre que l’a été l’électricité après la vapeur".