Régulièrement mise à jour, la Carte du monde des réseaux sociaux vient d’être une fois de plus actualisée. L’occasion de se pencher sur son évolution, en la comparant avec la même cartographie d'il y a quatre ans.
La Carte du monde des réseaux sociaux, dessinée par le blogueur Vincenzo Cosenza, vient d’être une fois de plus actualisée. Cela fait maintenant 4 ans que cet italien, auteur de Social Media ROI, a créé sa première mappemonde montrant les sites de réseaux sociaux les plus populaires par pays grâce aux statistiques mises en ligne par la filiale d’Amazon, Alexa, réputée pour les données qu’elle collecte sur le trafic du web mondial. Actualisée tous les 6 mois, elle fournit un aperçu de l’évolution du partage du monde entre réseaux sociaux.
Réseau cannibale
Si la carte a peu évolué depuis la mise à jour de décembre dernier, la comparer à celle de juin 2009 est bien plus spectaculaire. Avec plus 1.155 milliard d’utilisateurs mensuels actifs, le géant Facebook a dévoré la plupart de ses concurrents, notamment en Amérique latine, en Afrique et en Asie (exception faite de la Chine) au point d’asseoir aujourd’hui son hégémonie sur 127 des 137 pays étudiés : Orkut, très populaire au Brésil et en Inde en 2009, tout comme Hi5 au Méxique, au Perou ou en Mongolie ont été littéralement dévorés par le réseau cannibale de Mark Zuckerberg.
Irréductibles
Toutefois, le géant né à Harvard continue de se casser les dents dans certaines contrées, toujours fidèles à leur plateforme locale. C’est le cas de la Chine, dont le territoire est plus que jamais dominé par le réseau social Qzone, fort de 611 millions d’utilisateurs, suivi par les sites de microblogging Sina Weibo et Tencent Weibo. En Russie, c’est le réseau V Kontakte, revendiquant 195 millions d’utilisateurs inscrits, qui tient la dragée haute à Facebook. Il est suivi par Odnoklassniki, très populaire également avec ses 33 millions de visiteurs uniques quotidiens. Enfin, notons la domination du réseau social Cloob en Iran, pays dans lequel il est très difficile d’accéder à Facebook et où Orkut a été également bloqué en raison de la censure gouvernementale. Sa page principale contient le titre "Iranian Virtual Society" (Société virtuelle iranienne) et précise que l’ensemble de son contenu est vérifié afin de toujours être en conformité avec la législation du pays. Il affirme atteindre le million de membres et revendique plus de 100 millions de pages vues par mois.
Lire l’article d’Archimag concernant la mise à jour de la cartographie des réseaux sociaux janvier 2013.