Dans le cadre de son appel à une refonte de la filière culturelle dans la fonction publique, l'Association des archivistes de France réclame aujourd'hui une plus grande reconnaissance des compétences de ses professionnels ainsi qu'une rénovation des concours de recrutement.
Déjà mobilisée début janvier avec d’autres associations professionnelles du domaine des bibliothèques et de la conservation pour une refonte de la filière culturelle dans la fonction publique, l’Association des archivistes français (AAF) fait à nouveau entendre sa voix.
Pointant du doigt cette fois-ci les conditions du recrutement des archivistes, elle réclame une reconnaissance réelle de leurs qualifications, devant passer selon elle par une rénovation des concours de recrutement.
6 postes sur 13 non pourvus
"Problèmes techniques d’organisation des concours ; épreuves souvent inadaptées aux besoins réels de la profession ; désintérêt de l’INP ou du CNFPT pour une spécialité intégrant de plus en plus des problématiques juridiques et électroniques à côté des compétences classiques de valorisation du patrimoine"… des dysfonctionnements transformant le processus de recrutement des archivistes dans la fonction publique en un vrai parcours du combattant.
L’association rapporte même que six postes sur treize ne seraient pas pourvus lors des concours externes de conservateur du patrimoine.
L’AAF souhaite donc attirer l’attention des pouvoirs publics afin d’obtenir une rénovation des différents concours. Elle rapporte dans son communiqué avoir déjà interpellé les ministres de l’Intérieur et de la Culture sur la question du concours de l’Institut national du patrimoine (INP).
Elle interviendra prochainement auprès des centres de gestion au sujet de celui de l’attaché de conservation.
