En quatre ans, la part de démarches administratives réalisées en ligne a progressé de 24 %. Particuliers comme entreprises se convertissent progressivement à la dématérialisation.
C'est un score qui peut paraître modeste mais il est en croissance continue : 28 % des Français ont effectué une démarche administrative en ligne au cours des douze derniers mois. Soit une hausse de deux points par rapport à l'année précédente. Mieux : ils sont 90 % à se dire satisfaits de cette expérience en ligne.
Pour la quatrième année consécutive, le SGMAP (Secrétariat général pour la modernisation de l'action publique) publie un tableau de bord des services publics numériques. Cette édition dresse un état des lieux des démarches dématérialisées les plus utilisées par les citoyens. Sur la première place du podium, les demandes de bourse et de logement étudiants affichent un score de 100 % ! La totalité de ce type de demande s'effectue désormais en ligne contre 0 % % en 2012. Une raison à cela : "toute demande de bourse et/ou de logement étudiant s’effectue désormais intégralement et obligatoirement par internet" explique le SGMAP.
Au deuxième rang apparaît la demande d'extrait de casier judiciaire qui, en 2016, a été réalisée à 96 % par voie numérique. En troisième position, la demande d'actes d'état-civil pour un événement survenu à l'étranger se hisse à 90 %. Il reste cependant environ 188 000 demandes effectuées de façon non dématérialisée (courrier ou fax).
Entreprises et agriculteurs dématérialisent en masse
Du côté des entreprises, c'est la déclaration préalable à l'embauche (pour le régime général) qui est plébiscité : 98 % en 2016. Ce taux s'élevait à 87 % en 2012. Vient ensuite le paiement des cotisations sociales (pour le régime général) avec 90 % de télédéclarations devant le paiement des impôts, taxes et amendes douanières : 68 %.
Les agriculteurs, quant à eux, se convertissent également à l'administration électronique. En 2016, 100 % des demandes d'aide "surface" au titre de la PAC ont été réalisées en ligne ainsi que 85 % des déclarations de revenus professionnels (du régime agricole) contre seulement 56 % en 2012.