Deseat.me, le site qui vous fait disparaître d'internet

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    Le service Deseat.me ne peut être utilisé qu'avec un compte Google (PixaBay / OpenClipart-Vectors)
  • Deux programmateurs suédois ont créé un service qui permet aux internautes de supprimer en quelques clics leurs comptes Facebook ou LinkedIn. A condition de passer par Google...

    Nombreux sont les internautes qui ont essayé un jour de clore leur compte sur Facebook. Mission impossible pendant longtemps, la procédure de fermeture a heureusement été facilitée il y a quelques années à la suite de plaintes des utilisateurs. Aujourd'hui, c'est encore plus simple grâce à Deseat.me.

    Ce service a été développé par deux programmateurs suédois et permet aux internautes de supprimer en quelques clics leurs comptes Facebook, LinkedIn, Ever Note, Dribble... Seule obligation : s'enregistrer sur Deseat.me via un compte Google ! "Nous vous fournissons la liste de tous les comptes et services créés [à partir de Gmail] et les associons à des liens directs vers leur page de suppression" précisent les créateurs du service.

    API sécurisée

    Deseat.me utilise pour cela le protocole libre OAuth qui autorise un site web ou une application à utiliser l'API sécurisée d'un autre site.

    A ce jour, seuls les comptes ouverts à partir d'une identification Gmail sont concernés par Deseat.me. Autrement dit, les utilisateurs qui n'utilisent pas la messagerie Google ne pourront pas utiliser ce service en ligne et devront passer par les (pénibles) procédures de clôture de compte.

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    La mise à disposition des décisions de justice en Open Data a vu le jour grâce à la loi pour une République numérique votée en 2016. Les articles 20 et 21 prévoient la mise en open data des quatre millions de décisions de justice produites chaque année par les tribunaux français. Camille Girard-Chanudet est chercheuse en sociologie au sein du Centre d’étude des mouvements sociaux. En 2023, elle a soutenu une thèse devant l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) : "La justice algorithmique en chantier, sociologie du travail et des infrastructures de l’intelligence artificielle". Dans ce cadre elle a rencontré les équipes de la Cour de cassation qui procèdent à l’anonymisation des décisions de justice.