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Gestion de l'information : 10 métiers dans le vent

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    Selon une cartographie des métiers réalisée par l’ADBS, sept familles de nouveaux métiers ont fait leur apparition : architecte de l’information, édition numérique, communication web, etc. (PublicDomainPictures/Pixabay)
  • Sommaire du dossier :

    1. Cyberdocumentaliste
    2. ​Manager e-réputation
    3. Knowledge manager
    4. Records manager
    5. Document controller
    6. Archiviste cloud
    7. Chef de projet open data
    8. Architecte de l'information
    9. Social media manager
    10. Visualisateur de l'information

    Archimag a choisi de présenter dix métiers de la gestion de l’information porteurs de perspectives d’emploi – il y en a bien d’autres, comme nous l’avons montré dans notre guide pratique Nouveaux métiers de l’infodoc. Chacun est présenté à travers ses missions, ses compétences, la formation qui y mène, ses perspectives.

    1. Cyberdocumentaliste

    "il faut être capable de sentir l’air du temps ; tout le monde devrait être un peu cyberdocumentaliste" 
    Raphaël Richard fondateur dirigeant de la société de services en web marketing Neodia, diplômé de l’Edhec​

    Missions

    La matière première du cyberdocumentaliste est l’information stockée sur internet. Après une analyse du besoin en information du client, il propose une démarche de recherche afinde détecter les plus pertinentes. Il doit ensuite vérifier leur fiabilité en remontant à la source première des différents contenus web. Réalisant également une activité de veille sur les nouveaux sites, il est aussi chargé de leur indexation.

    Compétences

    La capacité d’un cyberdocumentaliste à proposer une stratégie de recherche d’information adaptée au client est primordiale. Il doit savoir réaliser des synthèses numériques rapportant les informations traitées et mises en forme. Amené à collaborer avec le documentaliste ou le veilleur pour la recherche d’information sur internet et contrôler sa véracité, il doit pouvoir s’appuyer aussi sur le service juridique ou l’archiviste pour le classement des documents dans une base de données. Persévérance, rigueur et réactivité sont des qualités indispensables.

    Formation

    Si le métier de cyberdocumentaliste est accessible à partir d’un diplôme de niveau bac +2 ou 3 en sciences de l’information, la plupart d’entre eux ont un niveau bac +5. Certains domaines spécialisés tels que le droit, l’économie ou les sciences peuvent nécessiter une double compétence en information-documentation. Une licence professionnelle en management des ressources numériques est une formation tout à fait adéquate.

    Perspectives de la fonction

    Le métier de cyberdocumentaliste tend à se développer en raison de la surabondance croissante des informations se trouvant sur le web et du nécessaire contrôle de leur véracité. Il est particulièrement recherché par les grandes entreprises spécialisées dans le e-commerce, l’e-business et le marketing en ligne.


    2. Manager e-réputation

    "l’e-réputation peut générer un stress complet, mais c’est grisant. On est pris dans une logique de guerre de l’information" 
    Fabrice Molinaro, cogérant des Infostratèges, société spécialisée dans la gestion d'e-réputation.

    Missions

    La fonction de manager e-réputation consiste à surveiller l’image d’une marque ou d’une institution (plus rarement d’une personnalité) sur le web. Elle suppose d’observer (presque) tout ce qui se dit sur le web : réseaux sociaux, blogs, articles de presse, commentaires d’internautes sur les sites de vente en ligne… L’emploi est souvent occupé par des veilleurs de formation dont le périmètre d’activité a été progressivement élargi à la veille-image.

    Compétences

    Le manager e-réputation doit être très à l’aise avec les logiciels de veille et être particulièrement réactif. Il doit donc mettre en place un tableau de bord lui permettant d’être à l’écoute du brouhaha de la toile. Il est vivement conseillé de se tenir informé des multiples services en ligne dédiés à la gestion des réseaux sociaux. Il devra également se rapprocher des équipes marketing et entretenir un lien permanent avec le service juridique de l'entreprise afin de déjouer au plus tôt les actes de malveillance numériques. Le manager e-réputation sera souvent amené à intervenir, au nom de la marque, pour faire face à des situations de crise communicationnelle.

    Formation

    La fonction est souvent occupée par des veilleurs de formation. Mais les masters en communication et en marketing proposent désormais un volet dédié à l’e-réputation. C’est le cas, entre autres, de l’Ircom (Angers) qui dispense une spécialisation en e-réputation au niveau de la deuxième année de master.

    Perspectives de la fonction

    À l’heure où les internautes ou consommateurs se lâchent littéralement sur le web, la fonction de manager e-réputation semble vouée à se développer. Mais elle sera souvent intégrée au sein d’un emploi plus complet dans un service marketing ou communication. Des postes sont également proposés dans les agences spécialisées. BT 2. manager e-réputation 


    3. Knowledge manager

    "Il faut avoir une bonne connaissance du terrain. L’interview d’un expert est direct, franc et convivial. Ils n’ont pas toujours conscience de leurs savoirs ou en surestiment certains"
    Jean-François Albouy est responsable knowledge management au sein du groupe Bel.

    Missions

    La mission d’un knowledge manager consiste à capitaliser les connaissances au sein de l’entreprise. Il doit en particulier identifier les acteurs clés, les experts et les différents détenteurs d'information afin de favoriser le transfert de connaissances. Son objectif est de valoriser et pérenniser les multiples savoir-faire de l’organisation dans le temps.

    Compétences

    Le knowledge manager doit être en mesure de former des réseaux de contributeurs et des communautés de pratique. Il doit faire preuve d’incontestables compétences managériales et doit posséder des qualités de curiosité, d’écoute et de perspicacité. La culture du partage fait partie des exigences de base pour ce type de poste.

    Formation

    En formation initiale, on compte une dizaine de dispositifs se rapprochant, peu ou prou, du knowledge management : diplômes d’ingénierie documentaire, masters professionnels en sciences de l’information, etc. Du côté des formations continues, de nombreux instituts se partagent le marché de la gestion des connaissances.

    Perspectives de la fonction

    Le gisement d’emplois se trouve en priorité parmi les grandes entreprises qui, en raison de leur dimension, regorgent de savoir-faire qu’il faut organiser. Certains cabinets internationaux comme Atos ou PricewaterhouseCoopers recrutent également des knowledge managers pour assister leurs clients confrontés à des problèmes de gestion des connaissances. Le marché est également occupé par des cabinets plus modestes qui embauchent régulièrement.


    4. Records manager

    "Il doit intervenir le plus en amont possible, observer le fonctionnement interne de l’entreprise et construire un réseau" 
    Michel Cottin, records manager chez Orange Labs, diplômé de l’Ecole pratique des hautes études.

    Missions

    Le records manager a pour mission d’organiser les documents dont une entreprise a besoin pour mener ses activités. Également appelé gestionnaire de documents d’activité, il est amené à créer une politique de records management en conformité avec les normes Iso 30301 et 15489. Il doit pour cela coordonner les actions liées au patrimoine informationnel de l’organisation : analyse des cycles de vie du document, plan de classement, gestion des accès aux documents…

    Compétences

    Cette fonction demande de fortes qualités de management et de pilotage de projet. Le records manager est amené à travailler avec les multiples services de l’organisation : il faut donc faire preuve d’écoute et de souplesse psychologique pour comprendre les  spécificités de chacune des fonctions de l’entreprise. Une très bonne maîtrise de l’environnement technique est également requise.

    Formation

    Plusieurs formations initiales sont proposées aux étudiants : École des bibliothécaires documentalistes (EBD), Institut national des sciences et techniques de la documentation (INTD), École nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques (Enssib), masters université d’Angers… Côté formation continue, les acteurs les plus connus de la place – Association des archivistes français (AAF), Association des professionnels de l’information et de la documentation (ADBS), Serda Formation… - sont présents sur le secteur de records management. Des séances de formation sont disponibles tout au long de l’année.

    Perspectives de la fonction

    Les postes de records managers se trouvent essentiellement dans les grandes entreprises. Ils pourraient être amenés à se développer au regard de la complexité croissante des normes et des besoins de traçabilité documentaire. En raison de sa proximité avec le domaine des archives, les archivistes peuvent envisager de se tourner vers le records management.


    5. Document controller

    "Le document controller est à la croisée des chemins entre la qualité, la documentation et l’ingénierie"
    Lucile Debéthu, document controller détachée chez Technip, diplômée de l’École de bibliothécaires documentalistes (EBD) de Paris.

    Missions

    Le document controller (responsable de la documentation projet) est chargé de la gestion, de l’accès et de l’archivage des documents techniques produits dans le cadre d’un projet. Il contrôle la qualité de la documentation et veille à ce que celle-ci soit complète et en accord avec les normes documentaires internes. Puis, il assure un suivi d’enregistrement, de classement et de diffusion des livrables et des documents validés.

    Compétences

    Le document controller doit pouvoir garantir la qualité, l’exactitude et l’intégrité des documents, en vue notamment de leur archivage et de leur accessibilité. Communiquant, il occupe une fonction centrale au sein des équipes d’ingénierie et collabore avec les partenaires internes et externes. Dans un souci de classement global, il peut être amené à former les salariés sur les procédures concernant la conservation, la récupération et le sort final des documents. Il doit également produire des livrables, tels que des rapports de contrôle selon les besoins ponctuels.

    Formation

    Les postes de document controller sont ouverts à des diplômés en gestion documentaire papier et électronique de niveau bac +3 à bac +5 ou de masters spécialisés en information et communication. La maîtrise de l’anglais est indispensable.

    Perspectives de la fonction

    Le métier de document controller est en plein essor dans de nombreux pays puisqu’il est lié au besoin de projets industriels d’ingénierie, essentiellement, de disposer de procédures écrites et de garantir une documentation fiable des projets. Ceux-ci peuvent durer de six mois à quatre ans environ. Sa progression professionnelle est assez élevée au sein des grandes entreprises, du secteur de l’industrie et de la recherche.


    6. Archiviste cloud

    Il devait être archivistique dans le secteur public ; il devient archiviste cloud dans le privé.
    "Ce poste m’a boosté, je me suis tout de suite adapté"
    Antony Belin, archiviste expert chez Navaho, titulaire d’une licence de documentation à Poitiers, d’un DESS (master 2) archives à Mulhouse et d’un Badge en management de la dématérialisation et de l’archivage électronique.

    Missions

    L’archiviste cloud stocke des archives numériques à l’aide du cloud computing. Pour ce faire, il exploite des outils d’archivage électronique tout en menant une activité de conseil et de veille sur leurs fonctionnalités. Sa mission implique l’élaboration de profils de métadonnées et la gestion des accès. Il est également en charge du transfert ou de la migration d’un support numérique à l’autre.

    Compétences

    Archiviste avant tout, il doit pouvoir traiter, classer et gérer l’accessibilité des archives. Ses missions présupposent rigueur, méthode ainsi qu’une grande capacité d’analyse, car les enjeux en terme de confidentialité et d’intégrité sont particulièrement sensibles. Amené à travailler avec plusieurs interlocuteurs d’une entreprise, il doit pouvoir restituer des données suite à une demande spécifique et s'impliquer dans des projets de migration et de dématérialisation.

    Formation

    La formation initiale au métier d’archiviste cloud s’acquiert au sein de masters spécialisés en sciences humaines et sociales, mention information et communication. Un organisme de formation continue ou un bilan d’aptitude délivré par les grandes écoles (Badge) de l’École des Mines permettent aux personnes déjà en poste de se mettre au niveau.

    Perspectives de la fonction

    L’exploitation massive du cloud computing par les entreprises permet un accès universel aux données et aux informations. Ce choix devient partie intégrante des fonctions de l’archiviste, même si des réserves concernant la sécurité et la confidentialité des documents peuvent s’exprimer. Un archiviste cloud pourra être associé à des projets informatiques ou de gestion documentaire.


    7. Chef de projet open data

    "Un projet open data, c’est un fonctionnement en réseau. Il faut être dégourdi et savoir organiser…"
    Sandrine Mathon, responsable du projet open data au sein de Toulouse Métropole. DEA de droit public et communautaire, anciennement juriste à la Cnil et attachée principale à la mairie de Toulouse.

    Missions

    Le chef de projet open data a pour mission de mettre les données publiques à disposition des internautes. Il propose des solutions techniques organisationnels d’un projet open data. Il doit également sensibiliser les différents services de son organisation aux enjeux de l’ouverture des données publiques.

    Compétences

    La fonction demande un certain nombre de qualités organisationnelles : conduite de projet et animation de groupes de travail, création de services innovants (applications mobiles, services web), maîtrise de l’environnement technologique, capacité d’écoute. Il est également vivement conseillé d’être à l’aise avec la veille juridique, par exemple sur la question des licences de réutilisation, et la veille numérique (sur les outils de visualisation de données, la connaissance des formats de fichiers, etc.)

    Formation

    Il n’existe pas à ce jour de formation initiale dédiée à l’open data. En revanche, des formations continues permettent de s’en approcher à travers les domaines de la gestion de projet ou le développement économique local. La fonction est aujourd’hui occupée par des profils aux formations variés : juriste, informaticien, attaché territorial…

    Perspectives de la fonction

    Le mouvement de libération des données publiques se répand dans le monde comme en témoignent les nombreuses plateformes open data lancées depuis quelques années. En France, c’est la mission Etalab qui gère le programme open data au niveau gouvernemental. Mais les collectivités locales ne sont pas en reste : près de quarante conseils régionaux, conseils généraux et municipalités ont déjà créé des plateformes dédiées à l’ouverture des données publiques. C’est probablement à cet échelon local que se trouve le gisement d’emplois le plus important.


    8. Architecte de l'information

    "Il ne s’agit pas seulement de créer un beau des utilisateurs, quels sont leurs besoins" 
    Ghita Benotmane, architecte de l’information en herbe, en master dispensé par l’ENS de Lyon.

    Missions

    L’architecte de l’information a pour mission de structurer des contenus et d’organiser leur accès en fonction des usages et des besoins des utilisateurs. L’arborescence ainsi élaborée doit en effet leur garantir une « expérience » numérique la plus intuitive et adaptée possible. Chargé de créer des liens entre les contenus, des raccourcis, des rubriques et même des titres de pages, il doit également mettre en place un vocabulaire cohérent et répondre aux différentes stratégies de recherche.

    Compétences

    Chargé d’offrir le meilleur accès possible à l’information, il doit être capable de conceptualiser un design interactif afin d'optimiser la navigation, tout en coordonnant et en harmonisant les différents contenus. Devant mener un projet avec différents services de l'entreprise et planifier des tests utilisateurs, il doit savoir communiquer en interne et travailler en équipe. Enfin, il doit être réactif et curieux concernant toutes les évolutions de son domaine d’activité.

    Formation

    Jusque-là cachée derrière le design d’interaction, l’ergonomie ou l’ingénierie documentaire, l’architecture de l’information dispose de sa première formation propre depuis quelques années seulement. Un master et une formation continue spécialement dédiés existent aujourd’hui à l’École normale supérieure (ENS) de Lyon.

    Perspectives de la fonction

    Si son appellation existe depuis 1976 (Richard Saul Wurman), elle se développe depuis les années 2000 pour arriver enfin dans le monde francophone. Adopté par les métiers du web, le métier suit l’expansion de celui-ci. Mais la globalisation informationnelle numérique ne cantonne aujourd’hui plus l’architecte de l’information à internet et aux systèmes d’information, mais l’élargit à l’ensemble des supports et services offerts à une communauté d’utilisateurs.


    9. Social media manager

    "C’est génial de travailler pour une marque sur une communauté qui existe déjà. Mais les comportements des utilisateurs changent tous les quatre à six mois" 
    Lionel Damm, cofondateur et directeur associé de l’agence web On Prend un Café, diplômé de l’IUT de Tour en techniques de communication, titulaire d’une licence de marketing en ligne et d’un master en gestion de projet e-business (Lille II).

    Missions

    Le social media manager est chargé de mesurer l’e-réputation d’une marque ou d’une organisation tout en valorisant son image et en développant sa visibilité sur les différents médias sociaux. L’élaboration d’une stratégie de présence afin d'influencer les communautés, la mise en place d’une veille « marque employeur » et d’une veille structurée sur les nouveaux outils et usages émergents font partie de ses missions.

    Compétences

    Etre un communicant est primordial afin d’interagir au mieux dans les communautés tout en étant force de proposition et réactif aux commentaires. Rattaché au service marketing et communication, le social media manager est capable de concevoir une stratégie d’utilisation des médias sociaux à chaque niveau de l’organisation. Il doit parfaitement maîtriser les différents médias, les outils de gestion des réseaux sociaux et les outils de veille et de mesure de l’e-réputation.

    Formation

    Ouvert à des personnes confirmées - minimuum 10 ans d’expérience -, le poste de social media manager d'adresse à des profils variés issus principalement des sciences humaines, de la communication et du marketing. Un acteur influent (blogueur) passionné de réseaux sociaux et ayant une très bonne connaissance de l’entreprise et de sa culture sera particulièrement recherché.

    Perspectives de la fonction

    Le développement des réseaux sociaux assure au poste de social media manager une place pérenne au sein de grandes entreprises du monde entier disposant d’une stratégie de « marque employeur » ou d’une stratégie marketing active. Les agences web, de communication et de publicité sont également des viviers d’emplois importants.


    10. Visualisateur de l'information

    "La visualisation, c’est brancher une base de données à une interface graphique. Il s’agit de raconter des histoires à partir du numérique"
    Caroline Goulard, cofondatrice de l’agence Dataveyes spécialisée dans la visualisation de données, diplômée de Sciences Po-Rennes et de HEC, et pionnière de la discipline en France.

    Missions

    La visualisation de l’information - souvent appelé data viz - consiste à créer une représentation graphique, si possible sexy, des données statistiques. Métier encore récent, elle est aujourd’hui prisée par deux secteurs : les sites d’informations et les plateformes open data qui doivent rendre les données publiques accessibles au plus grand nombre.

    Compétences

    Le visualisateur de l’information doit savoir analyser des tableaux de statistiques, en extraire les données les plus pertinentes et être capable de les présenter sous forme d’applications interactives. Le métier suppose donc des qualités d’analyse, de maîtrise de logiciels graphiques et de création numérique. Il faut en outre être en mesure de contextualiser l’information.

    Formation

    La visualisation de l’information est une discipline encore jeune. On trouvera donc difficilement des formations initiales, mais il est possible de se tourner vers des masters spécialisés en ingénierie informatique et technologies de l’information. Du côté des formations continues, le Centre de perfectionnement des journalistes (CPJ) et Sciences Po-Paris proposent des modules spécialisés.

    Perspectives de la fonction

    La visualisation de l’information fait beaucoup parler d’elle, mais elle semble avoir du mal à percer sur un marché économique viable. Les agences spécialisées trouvent leurs clients du côté des collectivités locales qui ont lancé des projets open data. L’ouverture des données publiques apparaît aujourd’hui comme le principal débouché de la visualisation de données.

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    Les métiers de la gestion de l’information portent bien d’autres étiquettes que celle de documentaliste, correspondant à une large diversité de compétences.
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    Je suis Florent Siegenthaler, fondateur d’INSURACTIO, une entreprise dédiée à la transformation de la formation professionnelle. Fort de plus de 15 ans d’expérience dans les secteurs de la banque et de l’assurance, j’ai collaboré avec de grandes institutions académiques telles que L’École Supérieure de la Banque (CFPB), l’Université Paris-Est Créteil (UPEC), et la Faculté de Droit de l’Institut Catholique de Lille. Ces partenariats m’ont permis de développer des programmes pédagogiques innovants qui répondent aux exigences élevées de ces établissements.

     


    Documentaliste-Archiviste

    Mon parcours professionnel s'articule autour de la gestion du document de sa création à sa dimension historique.


    Assistante de conservation / archiviste

    Diplômée d'un master Patrimoines et Cultures Numériques, je m'intéresse à la conservation du patrimoine et à sa valorisation, notamment par le numérique.

    Mes différents stages en traitement de fonds d'archives ont conforté mon choix de travailler auprès de collections et de fonds patrimoniaux. Aujourd'hui, je cherche à diversifier mes expériences afin d'acquérir des compétences nécessaires pour ma future orientation professionnelle.