Sur LinkedIn, ses relations professionnelles ne tarissent pas d’éloge :
« J’ai encadré le travail de Caroline lors de son année d’alternance à Bpifrance. Grâce à sa grande capacité d’adaptation, Caroline a très rapidement pris en charge de nombreuses veilles sectorielles et stratégiques », assure l’une d’entre elles. « Sérieuse, motivée, proactive, elle s’est parfaitement acquittée des tâches qui lui ont été confiées », confirme un autre.
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"Enfant, je souhaitais être bibliothécaire"
À seulement 24 ans, Caroline Travers a déjà un joli parcours derrière elle. Après une licence d’anglais, elle intègre l’École de bibliothécaires-documentalistes (EBD) puis rejoint l’université Paris 8 pour un master 2 en humanités numériques et gestion stratégique de l’information.
L’occasion pour elle de naviguer dans l’univers des livres :
« Depuis mon enfance, je lis beaucoup, notamment des récits dystopiques. Ça fout la trouille, mais ça fait réfléchir ! Enfant, je souhaitais être bibliothécaire… »
Cela tombe bien. Ses années de formation vont lui donner l’occasion de fréquenter les bibliothèques et le monde de la documentation.
À commencer par « la très belle bibliothèque universitaire de Paris 7 — Diderot installée dans les anciens grands moulins de Paris, en bord de Seine. J’aimais beaucoup y travailler ».
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A l'EBD, elle rencontre son métier
Mais c’est surtout à l’EBD que Caroline Travers va rencontrer son métier et apprendre quelques compétences fondamentales : élaboration d’un thésaurus, structuration d’une base de données, création d’un portail documentaire, paramétrage d’une veille…
« Ces deux années m’ont permis de voir la totalité du spectre des métiers de l’information-documentation. Le maître mot des enseignants était de toujours vérifier nos sources. Et j’ai eu la chance de tomber dans une promotion géniale ! Aujourd’hui encore, nous nous voyons régulièrement entre anciens élèves pour échanger des informations ».
Apprentie chargée de veille
Parallèlement à ses études, elle multiplie les expériences professionnelles. D’abord en tant qu’apprentie documentaliste-archiviste au sein de l’Agence publique pour l’immobilier de la justice. Puis elle rejoint le Groupe Crédit Agricole, là aussi comme apprentie, mais sur un poste de chargée de veille. Là, elle se frotte aux outils professionnels et au paramétrage de veilles thématiques.
Au mois de septembre 2018, elle a l’occasion d’appliquer tout ce qu’elle apprit jusqu’ici. Alternante documentaliste à la banque publique d’investissement Bpifrance, elle gère des fonds physiques, sélectionne et diffuse l’information auprès des chargés d’affaires.
Repérée et embauchée
Pour parfaire ses connaissances, elle n’hésite pas à fréquenter les salons professionnels :
« J’apprécie le salon Documation qui permet d’assister à de très bonnes conférences sur la veille, le knowledge management ou le RGPD ».
Son temps libre, elle le passe souvent dans les salles obscures et montre de la curiosité pour tous les genres cinématographiques. Elle a par exemple trouvé « très bon » le film coréen « Parasite » qui a obtenu la Palme d’or à Cannes.
Amoureuse de vieilles pierres, elle est incollable sur les châteaux écossais.
Ce mois d’octobre 2019 marque un tournant pour Caroline Travers. Elle a été repérée et embauchée par le cabinet d’avocats Mayer Brown pour rejoindre son centre de documentation.
« C’est extrêmement valorisant d’être contactée alors que je commence ma carrière. J’ai passé trois entretiens qui ont duré au total plus de 90 minutes ! Il ne me reste plus qu’à travailler le droit des affaires… »
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Elle like
- Sa ville préférée : Édimbourg. Je suis tombée amoureuse de cette ville : la modernité y évolue avec l’histoire et les espaces verts. Du château au Dean Village, jusqu’au Arthur’s Seat, le détour en vaut véritablement la peine.
- Son disque préféré : j’écoute des styles très variés. Cependant, l’album que j’ai le plus eu dans les oreilles ces derniers mois, c’est « La Fête est Finie » d’Orelsan.
- Son plat préféré : j’ai un grand penchant pour les cuisines italienne et coréenne.