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Internet : les salariés passent une heure par jour à surfer sur Youtube et les réseaux sociaux

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    Sachez qu'un dirigeant a tout à fait le droit de consulter la navigation Internet d’un de ses salariés en son absence car il en est responsable. (Pixabay/Picography)
  • Les salariés travailleraient 2,5 jours de moins par an qu'en 2011 en surfant à des fins personnelles au bureau.

    Jouer sur le net, regarder des vidéos sur Youtube, transférer ses photos de vacances sur Instagram ou liker celles de ses amis sur Facebook... Les salariés hésitent de moins en moins à surfer sur la toile, pour leur plaisir personnel, au bureau. Et on imagine qu'en cette période estivale de ralentissement d'activité et de décontraction, ces abus sont d'autant plus nombreux ! C'est ce que confirme "La réalité de l'utilisation d'internet au bureau", une étude menée en 2013 par l'éditeur de logiciels Olfeo : en moyenne, les salariés français passent près d'une heure par jour (57 minutes) sur le net sans raison professionnelle. Soit plus de la moitié du temps qu'ils consacrent chaque jour à internet au travail (1h37). Une somme d'heures représentant 28,5 jours par an.

    Un coût de 13 150 euros par cadre

    Rappelons qu'un usage personnel "raisonnable" d'internet est toléré par la Cnil. Mais comme le rappelle Franc Muller, avocat en droit social à l'AFP, "le principe posé par la jurisprudence, c'est que l'ordinateur mis à la disposition du salarié est destiné à un usage professionnel"​. De facto, un "usage excessif" expose à des sanctions. Et les entreprises y sont de plus en plus vigilantes, car ceux sont elles les grandes perdantes de ce dilettantisme. L'étude précise en effet que le temps passé sur internet pour un "surf perso" s'agrave d'année en année (en hausse de 6 minutes par jour par rapport à 2012), entraînant une chute de la productivité des salariés, de 14 % en moyenne. Surtout, ces dérives représentent un coût annuel pour l'entreprise 13 150 euros pour un cadre.

    Des licenciements à la clé

    ​Alors attention chers travailleurs aoûtiens : tâchez d'oublier un peu les sites internet que vous préférez consulter au bureau (hors moteurs de recherche type Google, il s'agit de Facebook, Youtube, Wikipédia et Yahoo Actualités, suivis de Comment ça marche, Le bon coin et MSN). Car si votre employeur peut commencer par bloquer les accès aux réseaux sociaux (36 % des entreprises en 2013 selon le cabinet Proskauer, contre 26,4 % en 2012), les sanctions peuvent aller jusqu'au licenciement pour faute grave.

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