Porté par plusieurs entités, à l’image du Laboratoire d'électronique et d'informatique de l'image (LE2I), du Groupe de Recherche en Informatique, Image, et Instrumentation de Caen (GREYC) ou encore, du Centre interdisciplinaire de conservation et restauration du patrimoine (CICRP), le projet Sumum a permis l’expérimentation de différentes technologies de numérisation sur une sélection d’objets patrimoniaux complexes. L’objectif ? Proposer une meilleure appréhension des questions de conservation et de documentation grâce au numérique.
Ainsi, le groupe de recherche a travaillé sur les œuvres de Vasarely, de Niki de Saint Phalle et de César. Plusieurs techniques ont été éprouvées telles que la technologie lidar (méthode de télédétection et de télémétrie semblable au radar), la 3D, l’imagerie technique, multispectrale et par transformation de la réflectance et les mesures colorimétriques.
Une plateforme pour la conservation et la documentation
Afin de mutualiser les différentes données générées par ces sources d’imageries, les équipes de Sumum ont développé une bibliothèque logicielle. Celle-ci permet d’automatiser les flux de traitement de données. Elle est désormais intégrée à la plateforme collaborative d’annotation sémantique : Aïoli (développée par le laboratoire Map). Pour les professionnels du patrimoine, c’est une façon de travailler de manière collaborative autour d’une même œuvre et d’en faire le suivi de l’état de conservation et de dégradations dans le temps.
« Ces représentations 3D enrichies ont pour objectif d’être mises à disposition des professionnels et scientifiques du patrimoine afin qu’ils puissent avoir accès aux informations rendues disponibles sur les œuvres étudiées », explique le ministère de la Culture.