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Louis Faivre d'Arcier : "Notre projet scientifique et culturel pour 2024-2026 aux Archives municipales de Lyon"

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    Louis Faivre d'Arcier est directeur des Archives municipales de Lyon (AML) depuis 2015 et président de l'Association des archivistes français (AAF) depuis 2022. (DR)
  • En plus de son mandat de président de l'Association des archivistes français (AAF), Louis Faivre d’Arcier est surtout le directeur des Archives municipales de Lyon (Rhône), dont il présente les actions et les ambitions. 

    enlightenedCET ARTICLE A INITIALEMENT ÉTÉ PUBLIÉ DANS ARCHIMAG N°379
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    Quelle est la philosophie générale du projet scientifique et culturel des Archives municipales de Lyon ?

    Le projet scientifique et culturel des Archives municipales de Lyon (AML) pour 2024-2026 prend appui sur l’héritage d’un quart de siècle d’insertion dans la politique culturelle de la ville de Lyon, tout en tenant compte du développement de l’usage en ligne des archives, de la dématérialisation de l’administration municipale et, naturellement, des enjeux sociaux, environnementaux et budgétaires.

    Cela se traduit par quatre grands axes de travail déclinés en une vingtaine d’objectifs : optimiser la gestion des archives, développer les services en ligne, adapter le site de Perrache aux nouveaux besoins et, bien sûr, continuer de tenir à niveau et d’adapter le fonctionnement du service. L’ambition est de s’appuyer sur une équipe pluridisciplinaire, un bâtiment bien conçu et très bien situé, des fonds remarquables et un réseau de partenaires pour transmettre une culture historique locale, au croisement des travaux savants et des attentes de la société.

    Lire aussi : 122 000 images d’archives de la voirie de Lyon sont consultables en ligne

    Quels sont les documents conservés aux AML ?

    80 % des quelque 18 kilomètres linéaires de documents proviennent de la ville de Lyon et sont donc des archives communales classiques, qui commencent à la fin du XIIIe siècle. Le reste se partage entre d’autres organismes liés à la ville - archives des Hospices civils (1203-ca. 1970), du conservatoire à rayonnement régional, de l’Opéra… - et les archives privées, qui ont connu un développement remarquable en 25 ans.

    Les archives numériques ne sont pas en reste. La plateforme d’archivage numérique des AML a dépassé les 2 téraoctets de documents intégrés cette année, avec une forte accélération des prises en charge ces derniers mois.

    Lire aussi : Louis Faivre d’Arcier : "l’AAF est un lieu de débat sur le droit, l’histoire, la mémoire et la technique"

    Quel est le public des AML ?

    On devrait plutôt dire "les" publics. D’un côté, il y a le public qui vient sur site, en salle de lecture (1 459 lecteurs inscrits en 2023), dans les expositions (5 060 visiteurs), dans le cadre des médiations liées à l’enseignement (3 512 élèves accueillis), de l’offre destinée aux adultes (1 729 personnes accueillies) et des conférences (5 523 auditeurs).

    De l’autre, le public en ligne : 89 500 abonnés sur les réseaux sociaux et plus de 176 000 visiteurs sur le site internet. Le niveau d’engagement n’est pas le même. Nous nous efforçons de servir toutes les attentes : une photo ancienne postée sur un réseau social suffit à raviver des souvenirs, tandis qu’un lecteur en salle de lecture a souvent besoin d’un accompagnement personnalisé.

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