Les syndicats des Archives nationales reçus au ministère de la Culture

L'Hôtel de Soubise au coeur du site parisien des Archives nationales Archives nationales

 

Le site parisien des Archives nationales ne sera pas mis en vente et Agnès Magnien, directrice de l'institution, s'est vue confier une mission d'évaluation des besoins des AN.

Une délégation des organisations syndicales des Archives nationales a été reçue au ministère de la Culture le 26 octobre dernier. Cette première rencontre avec le cabinet d'Aurélie Filippetti avait pour objectif de dresser un état des lieux du site parisien des Archives nationales et d'évoquer son avenir alors que le nouveau site de Pierrefitte-sur-Seine prévoit d'ouvrir ses portes au public début 2013. Des rumeurs ont en effet circulé sur la possible vente du site parisien par France Domaine, le service de gestion des biens immobiliers de l'Etat. Selon Daniel Guérin, conseiller social de la ministre, il ne plane aucune menace sur les locaux : "la détermination de la ministre de préserver le quadrilatère des Archives nationales au sein du ministère de la Culture est totale. La ministre n'a aucune intention de lâcher le quadrilatère des Archives nationales".

La question de l'accroissement des capacités de stockage du site parisien des Archives nationales a également été abordée par l'intersyndicale. La CGT Archives estime que ces capacités doivent atteindre le chiffre de 75 kilomètres linéaires alors que la direction des Archives nationales évalue ces besoins à 60 kilomètres linéaires. Aucune décision définitive n'a été exclue par Daniel Guérin qui souligne qu'il faut "sortir de l'idée qu'il existe un chiffre prédéfini de kilométrage linéaire  sur le site parisien".

Le ministère de la Culture a par ailleurs annoncé qu'il avait confié à Agnès Magnien, directrice des Archives nationales, une mission d'évaluation des besoins de l'institution. Les conclusions de cette missions seront rendues publiques à la rentrée universitaire 2013.

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Êtes-vous prêts à renoncer à des services numériques ou à vos appareils électroniques pour le bien commun ? Face à l'urgence climatique, notre rapport au progrès et à la technologie est souvent remis en question. Archimag Podcast a rencontré Alexandre Monnin, philosophe, directeur du master Sciences, Stratégie et Design pour l’Anthropocène à l’ESC Clermont Business School et auteur de l'ouvrage "Politiser le renoncement", aux Éditions Divergences. Il est aussi co-initiateur du courant de la redirection écologique, dont il nous explique le principe.