Publicité

Bibliothèques : "les professionnels français doivent s’emparer de la Déclaration de Lyon !"

  • Salle 3000 -®Muriel Chaulet.jpg

    La Cité des congrès de Lyon accueillait le congrès de l'Ifla en 2014 (®Muriel Chaulet)
  • Pascal Sanz vient de passer le relais à Franck Hurinville à la présidence du Comité français international bibliothèques documentation (CFIBD), coorganisateur et relais de l’Ifla en France. Une mandature de plus de dix ans, marquée notamment par l'accueil de l’Ifla à Lyon en 2014. Ils font le bilan de cette année post-Lyon 2014.

    1 - Des mesures ont-elles été prises depuis la fameuse Déclaration de Lyon de l'année dernière ?

    Pascal Sanz & Franck Hurinville : Notre première satisfaction fut que le rôle de l’information comme facteur de développement a été introduit dans plusieurs rapports de l’Onu. Car aider à sortir de la pauvreté, ce n’est pas seulement distribuer des sacs de riz ! L’accès à tous les savoirs joue en effet un rôle de plus en plus reconnu au niveau des droits de l’Homme. Mais ne nous leurrons pas : si 550 organismes dans le monde ont signé la Déclaration, seules six bibliothèques françaises l'ont fait. Les professionnels français doivent s’en emparer car ce texte est un plaidoyer souhaitant peser sur l’agenda post-2015 de l'Onu. Plus les signataires seront nombreux, plus fort sera son impact !

    2 - Le congrès annuel de l’Ifla se déroule cette année au Cap, en Afrique du Sud. Selon vous, les professionnels français répondront-ils présents ?

    Oui. Si nous n’avons pas encore de visibilité sur les inscriptions, la délégation française devrait être néanmoins l’une des dix plus importantes du congrès. Le CFIBD y contribuera fortement, grâce notamment à ses programmes de bourses, en envoyant au Cap dix bibliothécaires ou documentalistes français, en même temps que 12 professionnels des pays francophones du Sud. Des élections dans les comités permanents des sections de l’Ifla ont eu lieu cette année et un nombre significatif de Français et de francophones y ont été élus. Enfin, notre collègue Viviana Quiñones (du Centre national de la littérature pour la jeunesse, BNF) fait son entrée pour deux ans au conseil d’administration de l’Ifla.

    3 - Pouvez-vous nous en dire plus sur le thème retenu pour le congrès de cette année ?

    Le thème du congrès de cette année est "dynamic libraries : access, development and transformation" (Bibliothèques dynamiques : accès, développement, transformation). On peut l’analyser comme étant le fruit d’une subtile combinaison entre les thèmes des mandats de trois présidentes successives de l’Ifla et la substance même de la Déclaration de Lyon.

    À lire sur Archimag
    Les podcasts d'Archimag
    Êtes-vous prêts à renoncer à des services numériques ou à vos appareils électroniques pour le bien commun ? Face à l'urgence climatique, notre rapport au progrès et à la technologie est souvent remis en question. Archimag Podcast a rencontré Alexandre Monnin, philosophe, directeur du master Sciences, Stratégie et Design pour l’Anthropocène à l’ESC Clermont Business School et auteur de l'ouvrage "Politiser le renoncement", aux Éditions Divergences. Il est aussi co-initiateur du courant de la redirection écologique, dont il nous explique le principe.
    Publicité

    sponsoring_display_archimag_episode_6.gif