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Archipels : comment la blockchain peut garantir l’authenticité des documents

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    Blockchain
    Archipels va chercher le document à la source, à savoir chez l’émetteur, puis génère en local un hash du document et l’inscrit sur la blockchain avec un horodatage.
  • Créée en 2020 par la Caisse des Dépôts, EDF, Engie et La Poste pour apporter aux Européens des services de confiance numérique à forte valeur ajoutée, Archipels a développé une plateforme de certification documentaire sur technologie Blockchain.‍

    Le concept de base d’Archipels est simple : vérifier l’identité des personnes physiques et morales, notamment dans le cadre de procédures KYC, en allant certifier les documents et les données directement à la source, à savoir chez l’émetteur. Tous les documents nécessaires à l’entrée en relation client ou à l’octroi de crédit par exemple entrent dans le spectre couvert aujourd'hui ou prochainement par Archipels : justificatifs de domicile, fiches de paie, attestations diverses, etc.

    Intégrité et authenticité préservées

    Archipels permet de certifier l’authenticité et l’intégrité du document. Techniquement, comment ça marche ? Archipels va chercher le document à la source, à savoir chez l’émetteur, puis génère en local un hash du document en question (autrement dit, une empreinte numérique unique) et l’inscrit sur la blockchain avec un horodatage. Celui-ci pourra être produit comme preuve en cas de litige ou d’audit. « Nous demandons aux organismes vérificateurs d’opérer le même processus, explique Clément Bruneau, Chief Revenue Officer d’Archipels. Ils vont générer des hash pour chaque document produit et envoyer ces hash à Archipels via une API. Ce qui permet ensuite de les comparer et d’être certains que les documents auxquels ils sont associés sont authentiques ».

    La proposition de valeur d’Archipels

    À aucun moment, au cours de cette opération, le document ne transite chez Archipels. Ce qui permet d’assurer la confidentialité des individus et des organisations concernées par ces documents et ces données, et de proposer une offre entièrement conforme au RGPD. Conformité et confidentialité font d’ailleurs partie des 4 piliers de l’offre d’Archipels. Voici les autres :

    • une donnée authentique et véridique à 100 %. La technologie d’Archipels s’avère en effet beaucoup plus efficace que l’OCR traditionnel dont la fiabilité n’est pas optimale en ce qui concerne la conformité des documents. Avec Archipels, le résultat est binaire. Soit le document est authentique à 100 %, soit il ne l’est pas ;
       
    • une offre compétitive en termes de coûts, car elle ne nécessite aucune vérification manuelle, contrairement à la plupart des autres solutions de KYC. Ce qui permet d’accélérer et de sécuriser l’entrée en relation client ;
       
    • une réponse quasi immédiate. Lorsque l’API d’Archipels est interrogée pour authentifier un document, le retour est instantané. Rappelons que de nombreux clients abandonnent avant la fin du parcours de contractualisation, parce qu’ils jugent celui-ci trop complexe ou trop long. Archipels garantit une réponse en une seconde, avec un niveau de confiance élevé.

    Un retour sur investissement rapide

    Côté émetteur, la technologie d’Archipels implique un coût d’implantation, mais il est important de préciser qu’une partie des revenus est reversée aux émetteurs de documents à valeur probante. EDF, par exemple, dégage des revenus grâce aux factures qui sont vérifiées par les banques.

    Vers une expansion européenne

    Ce service, qui permet de lutter contre la fraude documentaire et de faciliter l’entrée en relation client, concerne à la fois les individus et les entreprises. « Notre ambition est désormais d’ouvrir cette technologie à d’autres cas d’usage et à d’autres pays en Europe, conclut Clément Bruneau. Et ainsi renforcer la confiance sur les données et documents liés à l’identité. » 

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