Découvrez Le Push du Veilleur, la newsletter thématique gratuite d'Archimag dédiée aux professionnels de la veille et de la documentation !
La veille n’est plus le pré carré des services de veille ! Mais alors, comment répondre aux besoins de tous les (futurs) utilisateurs d’une plateforme de veille ? Quels sont les critères prioritaires lorsqu’on choisit son outil ? Retrouvez en fin d'article 32 solutions décortiquées et détaillées.
Les acteurs de la veille se trouvent aujourd’hui à tous les niveaux des différentes directions métier et sur des thématiques elles-mêmes transversales.
Par exemple, une veille sur la responsabilité sociale des entreprises (RSE) — sujet transverse par définition — pourra servir la vigilance du service achats (par rapport aux engagements des fournisseurs et des parties prenantes), comme le service innovation (en recherche de solutions concrètes pour répondre aux objectifs RSE définis par l’entreprise).
Critères sur mesures
Poser à plat ses besoins en matière de veille est bien sûr la première étape de tout projet, en embarquant dès le début le plus de managers possible. « Un projet réussi est un projet bien préparé », explique Louis-Marc Perez, directeur commercial d’Ixxo ; « l’ensemble des besoins et des attentes doivent être identifiés. Et le choix du logiciel doit se conformer à cette vision ».
En résulte une grille de priorités, dont le chef de projet sera le garant au moment du choix de la plateforme. Dans quel sourcing voulez-vous puiser : sources par défaut ou bouquets personnalisés ? Comment doit être réalisée la collecte d’informations ? De quels opérateurs de recherche vos équipes ont-elles besoin ?
Lire aussi : Comment automatiser vos livrables de veille en 2022
Les fonctionnalités offertes par l’intelligence artificielle sont-elles un atout pour votre organisation ? Quid des fonctions collaboratives ou des options de diffusion ? L’ensemble de ces points — et bien plus encore ! — sont détaillés dans notre tableau comparatif de plus d’une trentaine d’outils de veille. De quoi vous aider à établir votre grille de priorités et la confronter aux outils du marché.
Engager tout type de profil dans la veille
« On note une prise de maturité sur le marché de la veille depuis quelques années », constate Maïlys Mas-Garrido, responsable marketing chez Visibrain ; « alors qu’avant, les clients préféraient un outil qui coche toutes les cases, par méconnaissance des limitations que cela impliquait, ils ont compris aujourd’hui qu’il sera toujours plus pertinent de s’équiper d’un outil spécialisé selon les besoins ».
En plus de ces critères, certaines fonctionnalités peuvent répondre à la transversalité de la veille constatée dans les organisations. C’est bien sûr le cas de la simplicité de prise en main et d’utilisation.
Car c’est elle qui permettra d’embarquer et d’engager tout type de profil, du veilleur expérimenté à l’expert métier qui souhaite être autonome dans sa veille sans perdre de temps dans du paramétrage.
Lire aussi : Veille sur les réseaux sociaux et droits d’auteur
« N’oublions pas qu’un outil de veille est censé faciliter la vie de ses utilisateurs, leur apporter la bonne information, au bon moment, au bon endroit », confirme Maïlys Mas-Garrido, de Visibrain. Il ne doit pas la rendre plus complexe ».
Assurer la connexion avec les outils métier
L’interopérabilité avec les outils métier est un autre critère décisif pour répondre à la transversalité de la veille : « Il est important de s’assurer de la connexion avec les outils métier déjà en place dans l’entreprise comme l’intranet, le réseau social d’entreprise ou le CRM », confirme Mickaël Réault, président de Sindup ; « et ce afin de diffuser les informations là où les collaborateurs ont déjà leurs habitudes ».
Enfin, la transversalité pousse les organisations à exprimer des besoins inédits auxquels les éditeurs s’attachent à répondre. « Nous proposons de plus en plus à nos clients de réaliser pour eux des livrables à la carte, tels que des notes de tendances ou des synthèses thématiques, pour répondre à des besoins spécifiques, ponctuels ou récurrents », confirme Mickaël Réault.
« Cela vient nourrir les réflexions internes et fait gagner du temps aux équipes déjà très sollicitées au sein des organisations ». « Si les newsletters et bulletins de veille restent des livrables incontournables, nous voyons apparaître d’autres formats comme des tableaux de bord, des rapports PDF ou des cartes écosystèmes », confirme Louis-Marc Perez, d’Ixxo.
Pensez donc à vérifier si votre futur logiciel permet d’adapter la diffusion de la veille aux besoins des différents métiers !