Article réservé aux abonnés Archimag.com

Scanners : petit volume, grande variété

  • comparatif-scanner-mobile-scanner-fixe.jpg

    scanner-numerisation-comparatif
    On parle de bas volume pour des scanners numérisant moins de 100/120 ppm. (Bublikhaus/Freepik)
  • Boosté par le télétravail et la mobilité, le marché des scanners petit volume s’étoffe et se diversifie : scanners portables, scanners caméra, scanners à plat ou à défilement. Ils s’adaptent à tous les usages et à tous les types de documents. Mais quel scanner choisir pour quel usage ? Retrouvez nos conseils ainsi qu'un tableau comparatif en fin d'article. 

    Si le marché des scanners est protéiforme et difficile à catégoriser, trois grandes gammes de scanners coexistent néanmoins : petit volume, moyen volume et haut volume. Les organisations se tournent vers l’une ou l’autre selon leurs besoins récurrents de numériser, ou non, d’importants volumes de documents papier.

    La vitesse de numérisation (indiquée en nombre de pages numérisées par minute ou ppm) permet de ranger un produit selon son volume : généralement, on parle de bas volume pour des scanners numérisant moins de 100/120 ppm.

    Un premier critère permet de faire son choix parmi la trentaine de produits présentés dans notre comparatif de scanners bas volume : son utilisation.

    Scanners mobiles

    Le scanner est-il destiné à un usage fixe ou en déplacement ? Car en quelques années, la gamme des scanners mobiles s’est considérablement étoffée, au point de représenter aujourd’hui plus d’un tiers des scanners présents dans notre tableau.

    Petits et légers, ils conviennent particulièrement aux TPE ou aux professionnels nomades. Destinés à des besoins en numérisation ponctuels, leur vitesse de numérisation est plutôt réduite (entre 8 et 25 ppm).

    Du côté de la résolution (exprimée en dpi — dots per inch — ou points par pouce, ce qui correspond au nombre de pixels détectés par le scanner sur une surface d’un pouce) les scanners mobiles n’ont rien à envier aux scanners fixes : si certains proposent une résolution de 300 dpi, d’autres atteignent sans problème les 600 dpi, qui correspondent désormais au standard des scanners de bureau.

    Lire aussi : Webinaire : tirez parti des avancées de l’IA pour automatiser l’intégration de tous vos flux de documents dans vos solutions métiers

    Un conseil : si vous avez besoin de numériser plusieurs documents d’un coup, assurez-vous que votre scanner portable dispose au moins d’un petit chargeur (sinon, vous devrez scanner vos documents feuille par feuille).

    Grâce à leur bras pliable ultraléger doté d’une caméra HD qui surplombe les documents sans les toucher, les scanners caméra sont des scanners portables pouvant numériser tout type de documents, dont les plus épais (livres, magazines, brochures, etc.), sans les abîmer.

    Ils disposent généralement de fonctionnalités spécialement dédiées (mode rafale avec retardateur, détection automatique des pages tournées, aplatissement d’image, correction des bords, fusion des pages de livres, création de fichiers epub, etc.).

    Attention à la connectivité des scanners mobiles : certains ne proposent pas de connexion au Wifi, ce qui implique la présence de câbles qui peuvent s’avérer encombrants en cas de déplacements fréquents.

    Scanners fixes

    Pour un usage fixe, c’est vers les scanners à plat, compacts ou bureautiques qu’il faudra vous tourner. Plutôt réservés à des numérisations ponctuelles, les premiers conviennent parfaitement à la numérisation de photos et de visuels. Pour la numérisation de lots de documents, mieux vaut se tourner vers les scanners de documents à défilement, qui seront parfaitement indiqués pour la dématérialisation et l’archivage.

    Pour ce type d’usage, choisir un scanner proposant la fonction recto verso automatique et disposant d’un chargeur de documents de capacité élevée offre un gain de temps considérable.
    Attention aussi aux dimensions des documents que vous aurez à numériser : certains peuvent prendre en charge des formats A3 et des formats spécifiques (cartes plastifiées, passeports, etc.). Cela pourra orienter votre choix.

    À noter : tous les scanners présents dans notre comparatif proposent la fonction OCR (Optical Character Recognition ou Reconnaissance Optique de Caractères).

    Lire aussi : Flux documentaires : Kodak Alaris et Ephesoft vantent les mérites de l’intelligence artificielle

    Une dernière chose : notre tableau permet de distinguer les fabricants selon leurs actions, engagements ou labels en faveur de l’écoresponsabilité. Par exemple, le label Energy Star, qui appartient à l’Agence américaine pour la protection de l’environnement (EPA) et qui s’applique aux équipements de bureau, vous permettra de repérer les scanners économes en énergie.

    De son côté, le label Epeat (Electronic Product Environmental Assessment Tool), est un outil d’évaluation environnementale qui propose 3 niveaux de certification (bronze, silver et gold) pour repérer les appareils électroniques qui respectent un certain nombre de critères écologiques sur leur cycle de vie.

    >> Télécharger le tableau comparatif des scanners << 

    Cet article vous intéresse? Retrouvez-le en intégralité dans le magazine Archimag !
    ged-automatisée-valeur-ajoutée
    Avec l’automatisation, les applications de gestion électronique des documents (Ged) peuvent franchir un pas de plus en faveur des organisations dématérialisées. Les enjeux sont multiples : gain d’efficacité, bien sûr, mais aussi meilleures fiabilité et traçabilité. Pour automatiser davantage, il faudra identifier les flux, chasser les tâches sans valeur ajoutée, modéliser, tester, mettre en oeuvre…
    Acheter ce numéro  ou  Abonnez-vous
    À lire sur Archimag
    Les podcasts d'Archimag
    Êtes-vous prêts à renoncer à des services numériques ou à vos appareils électroniques pour le bien commun ? Face à l'urgence climatique, notre rapport au progrès et à la technologie est souvent remis en question. Archimag Podcast a rencontré Alexandre Monnin, philosophe, directeur du master Sciences, Stratégie et Design pour l’Anthropocène à l’ESC Clermont Business School et auteur de l'ouvrage "Politiser le renoncement", aux Éditions Divergences. Il est aussi co-initiateur du courant de la redirection écologique, dont il nous explique le principe.
    Publicité

    2025-Catalogue Dématérialisation-Serda Formation