De notre envoyé spécial. Environ deux cents exposants pour l’édition 2010 du salon londonien Online. Un nombre relativement bas pour cette manifestation, qui témoigne plus de la concentration que de l’état de cette industrie. Pas de grande surprise dans les thèmes des conférences, une centaine au total, si ce n’est l’urgence de changement pour certains secteurs.
prouver votre valeur
Côté public, une conférence sur les bibliothèques porte sur la thématique : “Comment prouver votre valeur pour survivre ”. Côté privé, les Elsevier, Springer et autres éditeurs spécialisés dans l’information scientifique technique et médicale (ISTM) insistent sur les mutations en cours, avec, encore et toujours, le poids de l’open access, le rôle de la fourniture de contenus sur des terminaux mobiles et “l’impact des réformes de santé sur les éditeurs en ISTM”.
Plus consensuel, la banalisation des réseaux sociaux se confirme. Comme, dans un autre domaine, le rôle des technologies logicielles de recherche. Tendance de fond, selon Charles Huot, responsable technique de Temis, un éditeur de text mining, le salon témoigne de l’intérêt pour le “smart content”. Comprendre toutes les technologies permettant d’enrichir les documents d’annotations, de noms propres, de lieux, etc. Le mastodonte Springer l’utilise pour proposer aux chercheurs des documents proches de leur recherche.