Deal du jour : 500 000€ pour la publication de vos données

Face à la hausse exponentielle des cybermenaces, et si les internautes semblent avoir compris l'importance de protéger leurs données, ils sont encore nombreux à ne pas disposer d’un outil de protection avancée. D'ailleurs, combien d'entre eux seraient prêt à accepter 500 000 € pour les rendre publiques sur le net… ?

Les photos de vos dernières vacances à Knokke-Le-Zoute, votre CV, les téléchargements de vos relevés bancaires ou encore votre carnet d’adresses… A combien estimez-vous le prix des données stockées dans votre ordinateur, ou, plus précisément : seriez-vous prêt à les rendre publiques pour 500 000 euros ? D’après une étude Ipsos / Norton by Symantec, 85 % des internautes français préfèreraient renoncer à cet argent, un pourcentage révélateur de la valeur potentielle qu’ils accordent à leurs informations personnelles, et donc à l’importance de la protection de leur caractère privé.

surfer est risqué

C’est sans surprise que plus de neuf personnes sur dix déclarent être conscientes que surfer sur le net est risqué et affirment disposer, sur leur ordinateur, d’au moins un niveau bas de protection. Neuf personnes sur dix affirment également qu’il est important de protéger ses renseignements financiers et son identité contre les cybermenaces.

se protéger est compliqué

Mais l’étude révèle par ailleurs que ces menaces restent floues pour la plupart des gens, tout comme les moyens de s’en prémunir. En effet, plus d’un internaute français sur deux indique ne pas comprendre les risques associés aux virus et aux menaces invisibles en ligne. Près d’un sur quatre déclare ne pas mesurer l’importance de se protéger contre le phishing (emails frauduleux et sites web factices). Encore plus inquiétant, si les internautes ont à leur disposition un très large éventail d’options de sécurité Internet, qu’ils soient gratuits ou payants, plus d’un sur deux indique ne pas vraiment comprendre le fonctionnement de ces solutions de sécurité. 40% d’entre eux déclarent même tout simplement ignorer comment se protéger contre les cybermenaces.