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GovFaces : les hommes politiques ont aussi droit à leur "Facebook"

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    GovFaces a aussi sa page Facebook : il faut bien aller chercher les internautes où ils sont. (DR)
  • Un réseau social vient d'être lancé par une start-up genevoise permettant aux électeurs de dialoguer avec leurs députés européens. Il pourrait bientôt s'ouvrir au monde entier.

    Adeptes des réseaux sociaux abreuvés en selfies et en photos de soirées arrosées, passez votre chemin. Sur GovFaces, la politique européenne est à l'honneur. L'objectif de ce nouveau réseau social lancé le 4 mars dernier, est de mettre en relation les députés et les commissaires et de permettre aux citoyens de communiquer avec eux et d'ainsi leur faire part de leurs questions ou revendications. La plateforme pourrait toucher potentiellement 766 parlementaires et 28 commissaires européens.

    L'objectif est de pallier le manque d'interaction politique sur les réseaux sociaux. "Aujourd'hui, les élus reçoivent des milliers de commentaires via Facebook et Twitter, de façon si désorganisée qu'il leur est impossible d'y répondre. a expliqué Connor Sattely, le directeur d'exploitation de GovFaces à la Tribune de Genève ; les politiciens ont besoin d'une plateforme simple, interactive et organisée, pensée pour eux".

    Via leur compte Facebook, les internautes peuvent ainsi se connecter directement aux profils des hommes politiques et poser leurs questions sur leur mur. Un système de vote en faveur ou en défaveur fait ensuite remonter les plus pertinentes d'entres elles, auquel l'homme politique pourra leur répondre.

    Bientôt le monde entier

    Disponible en français, en anglais et en espagnol, la plateforme n'est pour le moment réservée qu'aux hommes politiques des pays membres de l'Union européenne, avec dans le viseur, les élections de mai prochain. A terme, elle pourrait s'étendre au monde entier.

    Si, après quelques jours de lancement, l'activité de GofFaces peine à démarrer, ses ambitions sont plutôt mesurées à en croire Alexis Bourgeois, le cofondateur de la start-up genevoise : "200 parlementaires actifs serait une bonne chose", a-t-il confié au Figaro. Encore faut-il qu'ils activent personnellement le compte créé automatiquement pour eux.

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