A quelques jours de l'anniversaire célébrant ses 10 ans, le réseau social Facebook vient de s'offrir, le 19 février dernier, l'application de messagerie instantanée WhatsApp. En déboursant 19 milliards d'euros, Facebook opère ainsi le plus gros rachat de son histoire.
51 % du trafic de Facebook proviendrait des mobiles. C'est ce qu'affirme l'éditeur Shareaholic dans un rapport publiant la part de visites issue de Facebook mobile dans son réseau. La nouvelle de la plus importante acquisition de l'histoire de Facebook semble d'ailleurs confirmer cette tendance : en rachetant, pour 19 milliards de dollars, l'application de messagerie instantanée pour smartphone WhatsApp, le réseau social confirme ses ambitions sur mobile.
12 milliards d'actions
A quelques jours après son dixième anniversaire, il s'agit pour Facebook de s'offrir un joli cadeau de 55 salariés, valorisés chacun suite à l'opération... 344 millions de dollars. Les 450 millions d'utilisateurs de WhatsApp se trouvent de facto depuis hier valoriés à 28 dollars. En effet, pour acheter l'application, le réseau social déboursera 4 milliards de dollars en numéraire et 12 milliards en actions.
Justifiant son achat, son PDG et fondateur Mark Zuckerberg a expliqué queWhatsApp était en voie de connecter un milliard de personnes. Les services qui atteignent ce niveau ont tous une valeur incroyable". D'après lui, ce rapprochement permettra à Facebook "par de nouveaux services mobiles accrocheurs, de connecter plus de gens dans le monde" et "aidera à renforcer les deux services".
Des utilisateurs plus engagés et plus jeunes
D'après Mark Zukerberg, WhatsApp serait, avec ses 70 % d'utilisateurs actifs quotidiennement (contre 61,5% fin décembre pour Facebook) "la seule application largement utilisée qui a un engagement et un taux d'utilisateurs quotitidiens plus élevés que Facebook lui-même.
L'application de discussion instantanée profite également "d'une bonne pénétration dans toutes les tranches d'âges" : un atout pour le réseau social, qui travaille actuellement à maintenir l'engagement de ses utilisateurs les plus jeunes, quelques peu lassés et séduits par des petits nouveaux du secteurs tels que le réseau social Snapchat.