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Généalogie : pourquoi les Français se disent intéressés sans vraiment se lancer

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    Les Français ont bien conscience des freins associés aux recherches généalogiques (temps, complexité), mais semblent ignorer la disponibilité des archives publiques. (Homini:) via VisualHunt / CC BY)
  • Et vous, êtes-vous attirés par entamer des recherches généalogiques ? Si oui, pour quelles raisons ne vous êtes-vous toujours pas lancés ? N'hésitez pas à nous faire part de vos motivations (ou démotivations) en commentaire !

    Se lancer dans des recherches généalogiques prendrait beaucoup de temps, serait compliqué et coûterait cher. Voici les trois raisons qui freinent les Français dans leur envie de fouiller dans leurs origines et leurs racines. C'est ce que révèle un sondage Opinionway pour Filae de novembre 2016, dans lequel 70 % des Français se déclarent pourtant intéressés par une telle démarche. Selon le cabinet d'études, c'est la méconnaissance de la disponibilité des archives publiques qui est à blâmer.

    La généalogie est à la mode

    Selon ce sondage, cet intérêt massif des Français pour leur histoire familiale touche toutes les catégories sociodémographiques, même si 88 % des plus de 50 ans considèrent même la généalogie comme une "activité qui revient à la mode". Pourtant, 98 % de la population considèrent que cette activité est chronophage, 86 % la voient comme compliquée et 60 % estiment que son coût peut être également un frein. 

    "Je suis ton père...!"

    Le sondage, qui s'est également penché sur les motivations d'une telle démarche, révèle un souhait marqué de se découvrir un lien de parenté avec une personnalité. 57 % des Français sont dans ce cas, et principalement pour des personnalités historiques ou scientifiques. Ils ne sont que 20 % à souhaiter découvrir un lien de parenté avec un people et 18 % seulement avec un politique.

    La parenté dans l'histoire

    L'étude nous informe également que près de la moitié des Français souhaiteraient découvrir s'ils descendent de Charlemagne ou Saint Louis. Un résultat étonnamment faible compte tenu du ton assez insitatif de la question : "Sachant que 9 Français sur 10 descendent de Charlemagne et 1 sur 2 de Saint Louis, aimeriez-vous découvrir si c’est votre cas ?". 55 % des sondés (tout de même !) ont répondu "non" à cette question.

    70 % des Français se déclarent donc intéressés par leurs origines et leurs racines mais plus d'un sur deux ne souhaite pas découvrir s'il descend ou non de Charlemagne ou Saint Louis. Le paradoxe français.

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    Commentaires (2)

    • Portrait de Marieh

      Pour ma part, étant originaire du Congo et de la Centrafrique, je n'ai pas l'ambition de remonter très loin dans le temps pour ma généalogie. J'ai commencé des recherches généalogiques à l'époque où je travaillais dans un service d'archives. Du fait de ma connaissance du métier, je n'ai pas connu les freins évoqués par les répondants à l'enquête. Une de mes motivations était de voir l'envers du décor, de me mettre pour une fois dans le rôle d'une lectrice. L'autre de retrouver des informations sur un membre de ma famille que je ne connais pas du tout (si ce n'est une mention à l'état civil). Je suis donc allée au CAOM à Aix-en-Provence étudier des documents sur mon grand-père centrafricain. Il y a d'autres personnages dans ma famille pour lesquels je suis sûre de trouver une trace dans les archives coloniales conservées au Congo, en France et dans les archives publiques françaises (Légion d'Honneur, par exemple). Mais pour cela, il faudra d'abord que je profite d'un voyage au Congo pour faire des recherches dans les archives familiales pour trouver les informations clés, les dates, qui me permettront de démarrer des recherches. C'est toujours un plaisir de vous lire

      déc 16, 2016
    • Portrait de Clémence Jost

      Merci Marieh pour votre témoignage, très intéressant. Je vous souhaite bon courage dans vos recherches, que j'espère fructueuses !

      déc 16, 2016
    Les podcasts d'Archimag
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