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Diigo : la gestion de signets simple et efficace
Cela fait près de dix ans que la rédaction d’Archimag utilise Diigo pour centraliser la veille réalisée par ses journalistes. Simple d’utilisation et gratuit (jusqu’à 5 utilisateurs), ce gestionnaire de signets (ou de favoris) permet en quelques clics de stocker, classer et partager les pages web que nous sélectionnons.
Son interface n’est disponible qu’en anglais, mais elle ne pose pas de problème particulier pour être prise en main. Après inscription (adresse électronique et mot de passe), il faut installer une extension compatible avec la plupart des navigateurs. Il ne reste alors plus qu’à utiliser Diigo. Une page web vous semble intéressante ? Surlignez le titre ou n’importe quelle partie du texte. Une fenêtre s’ouvre : cliquez sur « save » et l’URL est alors enregistrée.
Si son utilisation est simple, il faut en revanche de la discipline pour bien organiser l’indexation collaborative des URL : il convient d’adopter un vocabulaire contrôlé pour décrire les pages collectées. Ce vocabulaire contrôlé prend la forme de tags qui permettront alors de retrouver toutes les pages liées à un thème précis.
Diigo offre également la possibilité d’annoter n’importe quelle page web collectée et de la partager avec les membres d’un groupe de travail.
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Raindrop : un gestionnaire de signets sexy et personnalisable
Doté d’une interface plutôt sexy, Raindrop joue la simplicité : « Nous n’essayons pas de réinventer la roue ; nous travaillons sur un outil qui fait tout ce que vous attendez d’un gestionnaire de signets moderne ».
Là aussi, l’inscription au service se fait par identifiant et mot de passe ou bien via des comptes Google, Facebook et Twitter. Il est ensuite possible de sauvegarder des liens dans des « collections » thématiques qui peuvent bien entendu être modifiées à la volée. À tout moment, une ressource URL peut faire l’objet d’une description à l’aide du bouton « edit ».
Autre bon point de Raindrop : l’interface, uniquement disponible en anglais, peut être personnalisée selon les goûts de l’utilisateur. Composée de trois panneaux, elle rappelle les messageries et les agrégateurs de flux RSS ; elle ne devrait donc pas perturber les internautes qui utilisent déjà ces outils.
En version gratuite, Raindrop offre l’essentiel : nombre illimité de signets et d’appareils connectés au compte, fonctions de partage et de collaboration… Sa version payante (31,19 euros par an) propose en plus de la recherche plein texte, de la suggestion de tags et une assistance prioritaire (via courriel).
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Evernote : pour archiver une page web
Dans un genre un peu différent, Evernote permet d’enregistrer une page web et pas seulement l’URL qui mène à la page web. Cette distinction prend tout son sens lorsque l’on sait que certaines pages web sont supprimées : ce type d’outil permet alors de les retrouver dans leur intégralité.
Gratuit dans sa version basique, Evernote enregistre les pages web, mais fait encore mieux : il est notamment possible de sélectionner la partie de la page que l’on souhaite archiver. Cette option est particulièrement pertinente pour éliminer le « bruit » qui alourdit le poids des pages : publicités, bandeaux, blocs texte sans intérêt, etc.
Pour enregistrer une page web, il est nécessaire de télécharger l’extension Web Clipper qui vient se loger à côté de la barre d’adresse du navigateur. Dès lors, utiliser Evernote est un jeu d’enfant : il suffit de cliquer sur l’icône (une gueule d’éléphant) pour enregistrer la page. Et pour organiser les pages enregistrées, l’internaute peut les décrire avec des mots-clés.
À l’usage, l’enregistrement d’une page web est plus long que l’enregistrement d’une simple URL (comme sur Diigo et Raindrop), mais le contenu restera toujours accessible même si la page a disparu du site source.
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