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Télétravail et communication informelle : le défi des veilleurs et des documentalistes

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    Découvrez les résultats de notre grande enquête : "Les veilleurs et les documentalistes face au télétravail" dans le numéro 353 d'Archimag !
  • Archimag a réalisé une grande enquête sur les conditions de travail des documentalistes et des veilleurs, en particulier sur leur pratique du télétravail. Les résultats de cette enquête ont été publiés dans le numéro 353 d'Archimag : Les veilleurs et les documentalistes face au télétravail. Alors, télétravail ou non ? Télétravailleurs frustrés ou épanouis ? Plus de 400 professionnels se sont confiés sur leur quotidien et leur pratique du travail à distance ! Voici l'édito de Michel Remize, notre rédacteur en chef.

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    michel-remize-veilleur-documentaliste-teletravailEntre le marteau et l’enclume ! C’est un peu le risque du télétravail : être pris entre un accès à ses sources d’information rendu difficile et des utilisateurs que l’on a du mal à atteindre.

    > Lire aussi : Comment les documentalistes et les veilleurs ont-ils (télé)travaillé durant le confinement ?

    Documentalistes et veilleurs : une vision positive du télétravail

    Heureusement, dans bien des cas, le numérique rend possible le basculement du bureau au domicile, pourvu que l’équipement individuel ou fourni par l’organisation à cette occasion soit au bon niveau. Ainsi, l’essentiel des flux, en amont ou en aval, doit pouvoir se maintenir.

    Notre enquête, décrite dans le dossier du magazine Archimag n°353 d'avril 2022, Les veilleurs et les documentalistes face au télétravail, le confirme : chez les documentalistes et les veilleurs, l’appréciation du télétravail est globalement positive. Celui-ci s’est d’ailleurs institutionnalisé pour près des trois quarts d’entre eux, à des niveaux plus ou moins élevés, tandis que ce qui est parfois regretté tient au manque de souplesse de l’organisation sur cette question.

    > Lire aussi : Quel avenir pour les veilleurs ?

    Relationnel et collaboratif compromis par le télétravail

    Mais si le travail peut se poursuivre à distance - parfois avec plus d’heures, plus de productivité -, certains aspects se trouvent compromis. A commencer par le relationnel. On le reconnaît comme pouvant être source de valeur ajoutée, par exemple lorsqu’un échange au pied de la machine à café permet de cerner au plus près le besoin de tel utilisateur qui autrement n’aurait jamais précisé sa demande - ne pas oser demander est un état d’esprit bien plus répandu qu’on ne le croit parmi les collaborateurs…

    Aujourd’hui où le collaboratif est de plus en plus encouragé - et nécessaire -, le télétravail ne vient pas véritablement aider.

    > Lire aussi : Ce que pensent (vraiment) les veilleurs de l'intelligence artificielle

    Management et communication informelle

    C’est aussi le management qui a parfois du mal à suivre dans un contexte de télétravail. Si une friction entre deux collaborateurs lors d’une réunion en “live” peut être immédiatement détectée et gérée, à travers des mails ou des visioconférences, c’est beaucoup moins évident.

    “Le gras, c’est le goût”, dit-on parfois en cuisine, ce que l’on pourrait transposer au bureau en disant que la communication informelle facilite le travail d’équipe. Paradoxalement, si celle-ci vient à manquer, la solution serait… de la formaliser. Autrement dit, de la provoquer, de la planifier. Bref, de la spontanéité à la demande !

    > Lire aussi : Veilleur : un métier stratégique encore rare et peu reconnu

    Tous les résultats de l'enquête Archimag

    archimag-353-veilleur-documentaliste-teletravailDécouvrez dans ce nouveau numéro d'Archimag les résultats de notre grande enquête consacrée au télétravail des veilleurs et des documentalistes.

    Consultez l'interview de Danielle Dufour-Coppolani enseignante, chercheuse associée et présidente de ADBS, qui déclare notamment que "le télétravail peut vite devenir un grand bazar documentaire si aucune méthode n’est mise en place".

    Anne-Marie Libmann, directrice opérationnelle au sein du cabinet FLA Consultants, livre son point de vue : "le défi est de sans cesse repositionner la relation à l’organisation pour valoriser la fonction informationnelle, qui suppose écoute et présence".

    Enfin, trois professionnelles de l'information témoignent sur la façon dont elles vivent le télétravail 

    > Les veilleurs et les documentalistes face au télétravail : découvrez le sommaire du n°353 d'Archimag en cliquant-ici

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