CET ARTICLE A INITIALEMENT ÉTÉ PUBLIÉ DANS ARCHIMAG N°374
Découvrez toutes les newsletters thématiques gratuites d'Archimag dédiées aux professionnels de la transformation numérique, des bibliothèques, des archives, de la veille et de la documentation.
Bonne nouvelle ! Il est possible de faire de la veille sans débourser le moindre sou. De nombreuses applications gratuites sont à la disposition des "veilleurs fauchés", aussi bien dans la phase de collecte que dans le processus de capitalisation de l’information. À commencer par les lecteurs de flux RSS.
Pour rappel, ces outils permettent à l’internaute d’être averti d’un changement de contenu sur un site ou un blog sans avoir à s’y rendre. Autrement dit, c’est l’information qui vient à l’internaute et non plus celui-ci qui doit visiter les sites pour vérifier leur mise à jour.
Lire aussi : Réussir ses projets de veille
Feedly, l'outil de veille incontournable
Feedly fait figure d’outil incontournable du marché des lecteurs RSS. Accessible en mode SaaS, il séduit par sa simplicité d’utilisation, son interface et les outils documentaires qui lui sont associés. La version gratuite remplit les missions essentielles : collecte, catégorisation, création de dossiers thématiques, suggestion de nouvelles sources…
En revanche, il faut passer à la version payante, à partir de 6 dollars par mois (environ 5,10 euros), si l’on souhaite suivre plus d’un millier de sources et profiter de la fonction de partage vers des applications tierces telles que LinkedIn, Evernote, X… Feedly est également accessible via une application gratuite (Android, iOS) qui reprend l’essentiel de l’ergonomie du service web.
-> feedly.com
Inoreader, jusqu'à 150 flux RSS
Apparu sur le marché en 2015, Inoreader s’est taillé une belle réputation auprès de la communauté des veilleurs. La version gratuite offre la possibilité de s’abonner jusqu’à 150 flux RSS, de sauvegarder les liens les plus intéressants, de personnaliser l’interface et d’accéder aux tendances de l’actualité.
Lire aussi : L'Osint est-il l'avenir de la veille ?
Elle peut également être couplée à Google Actualités via la création de mots-clés. Des versions payantes (à partir de 8,99 euros par mois) donnent accès à des filtres afin de réduire le bruit de la collecte et les doublons. Inoreader s’adresse aussi aux veilleurs qui souhaitent partager leur veille avec d’autres collaborateurs via la création de lettres d’information sur la base de mots-clés choisis par le veilleur.
Les alertes Google, à mettre dans sa boîte à outils
Les célèbres alertes Google font également partie de la boîte à outils gratuite du veilleur. Ce service envoie un courriel lorsqu’une nouvelle page web correspondant aux mots-clés que l’on a choisis apparaît dans les résultats. Très pratique, l’utilisateur a la main sur le rythme d’envoi (à la volée, quotidiennement, une fois par semaine) et peut choisir le type de source : actualité, blog, livre, vidéo…
Raindrop, collecter et capitaliser des informations
Le processus de veille repose également sur la capitalisation des informations collectées. De multiples solutions en ligne (souvent appelées gestionnaires de bookmarks) permettent de sauvegarder, regrouper, trier et partager des URL pour soi-même ou pour la mise à disposition au profit d’autres collaborateurs.
Lire aussi : Quand l'intelligence artificielle dope les moteurs de recherche d'entreprise
C’est le cas de Raindrop qui se démarque par son interface agréable et ergonomique à la fois. Son utilisation se fait en deux temps : après avoir créé un compte gratuit, il faut télécharger et installer une extension sur son navigateur. Il suffit ensuite de cliquer sur cette extension pour enregistrer le lien de n’importe quelle page web que l’on souhaite conserver.
Pour profiter de la puissance de l’outil, il est très fortement recommandé de décrire chaque page web à l’aide d’un vocabulaire contrôlé (mots-clés rédigés de la même façon par tous les contributeurs) afin de faciliter sa trouvabilité ultérieurement. Car c’est l’un des principaux atouts de Raindrop : l’outil est utilisable par plusieurs contributeurs chargés de son enrichissement.
C’est ainsi que les journalistes d’Archimag enrichissent quotidiennement un compte commun afin de constituer une base de plusieurs milliers d’articles repérés sur le web.
-> raindrop.io