46 % des Français disposent d'un smartphone et 29 % possèdent une tablette numérique. Mais la moitié d'entre eux éprouve des doutes sur la protection de leurs données personnelles.
Les Français continuent de plébisciter les tablettes numériques. En 2014, 29 % d'entre eux en possèdent une soit une augmentation de douze point par rapport à 2013. Ils apprécient également toujours autant les smartphones : le taux d'équipement s'élève désormais à 46 % contre 39 % en 2013. "La priorité est données aux nouveautés, smartphones et tablettes" constate le Credoc dans son étude annuelle sur la diffusion des technologies de l'information et de la communication dans la société française.
Car à côté de cette frénésie d'achat, les Français ont réduit leurs appareils "traditionnels" : - 1 % pour la télévision et l'ordinateur. En 2014, le taux d'équipement s'élève à 90 % pour la téléphonie fixe, 89 % pour la téléphonie mobile, 82 % pour l'ordinateur et l'accès à internet. Plus d'un tiers des Français (36 %) possède plusieurs ordinateurs.
En Europe, la France se place à la 4ème place s'agissant de l'équipement des ménages en internet à domicile (78 %). Elle n'est devancée que par trois pays d'Europe du Nord : Pays-Bas (93 %), Suède (91 %) et Danemark (88 %).
La confidentialité, un enjeu majeur
Le Credoc souligne par ailleurs que "la confidentialité et la protection des données sur internet sont identifiés comme des enjeux majeurs". 50 % des personnes interrogées sont persuadées que les logiciels peuvent transmettre des informations personnelles à partir des téléphones mobiles sans que l'utilisateur en soit averti. Cette méfiance enregistre un bond spectaculaire de douze points en par rapport à 2012.
Mais, étonnamment, les Français utilisent leur(s) équipement(s) numériques dans le cadre de leur vie privée : "près d'une personne sur deux (47 %) a pu, grâce à internet et aux technologies de l'information, enrichir son cercle relationnel" soulignent les auteurs de l'étude.
L'étude du Credoc a été réalisée, en juin 2014, auprès d'un échantillon de 2 220 personnes interrogées en face à face à leur domicile