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Une dizaine de prestataires spécialisés dans le domaine de la valorisation patrimoniale ont rempli le tableau comparatif que nous leur avons adressé. Ce document permet d’y trouver un spectre quasiment total des prestations envisageables.
Certains de ces prestataires interviennent sur l’image (fixe et animée), d’autres sur des corpus textuels, quand d’autres encore créent des contenus web à partir du patrimoine de leurs clients.
Au total, leurs prestations prennent en charge l’ensemble des supports existants et sont susceptibles d’intéresser les institutions culturelles traditionnelles (archives, bibliothèques, musées…), mais aussi les entreprises privées ou les associations désireuses de valoriser leur patrimoine documentaire.
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"Lorsqu’une organisation veut valoriser ses archives et son histoire, elle doit bien réfléchir à qui est destiné son projet", explique Emmanuel Fremau, le responsable marketing et business développement de la société Arkhênum. "S’agit-il du grand public ? Des chercheurs ? Veut-on valoriser en ligne ou avec des outils de communication physique, comme les expositions et les livres-événements ? Cette valorisation se fait-elle en France ou à l’international ? De ces points dépendra la bonne compréhension du besoin exprimé."
Phase d’audit et de conseil
La lecture de ce tableau témoigne de la variété des prestations proposées : audit en stratégie patrimoniale, prestation de numérisation, constitution de collections, création de contenus audio, conception d’expositions physiques ou virtuelles… Ces prestations sont si nombreuses que, sans surprise, les acteurs du secteur interviennent sur quelques-uns des segments, mais jamais sur la totalité.
En amont de tout projet, une phase d’audit et/ou de conseil est indispensable. La majorité de prestataires est en mesure d’assurer cette phase. De même, l’accompagnement est proposé par tous les prestataires : cette étape est en effet considérée comme le "minimum syndical" en la matière.
Dans une moindre mesure, les prestataires sont moins nombreux à afficher une formation, mais c’est tout de même le cas pour la majorité d’entre eux.
Nous avons laissé aux prestataires la possibilité de présenter leurs activités. La variété de leurs réponses devrait couvrir les besoins de toutes les organisations qui ont vocation à se lancer dans un projet de valorisation patrimoniale : indexation, numérisation, conversion de fichiers, catalogage, expertise physico-chimique (pour les documents créés sur support argentique), gestion des droits… figurent au menu des prestataires.
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En revanche, la conception d’expositions physiques n’est commercialisée que par deux acteurs sur la dizaine figurant dans le tableau. Même constat pour la conception d’expositions virtuelles, ce qui peut apparaître étrange à l’heure où les institutions culturelles multiplient les expositions en ligne.
Des modes facturation qui s’adaptent à chaque type de prestation
Bien entendu, ce tableau n’a pas vocation à être exhaustif. Aussi avons-nous demandé aux prestataires de signaler d’autres services que ceux qui figurent dans la rubrique "Fonctionnalités". Leurs réponses font apparaître des prestations supplémentaires comme la médiation culturelle et la conception de contenus en réalité virtuelle et/ou augmentée.
Autre service : la fourniture de contenus audiovisuels, qui pourra séduire les entreprises dépourvues d’un tel patrimoine.
Une majorité des répondants déclarent avoir engagé des actions en faveur de la sobriété énergétique. Celles-ci se présentent sous différentes formes : adoption de scanners ou de serveurs moins énergivores, charte de bonne conduite, ampoules Led, bilan carbone, soutien à des ONG, etc.
Du côté des références clients, on constate une prédominance d’institutions culturelles publiques (BnF, Ina, bibliothèques municipales, services d’archives départementales…), mais aussi la présence d’entreprises privées à forte notoriété (Dior, Renault…).
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Reste la question du coût de ces prestations. Plutôt que de demander une fourchette de prix, nous avons retenu le principe des modes de facturation : les audits sont généralement facturés à la journée, les chantiers de numérisation le sont au volume, d’autres prestations pouvant être commercialisées sous forme d’abonnement.