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archives scientifiques : payantes ou libre-service ?

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Dès les années 1990, les archives ouvertes ont pris une certaine ampleur, sans entamer la place des revues, ouvrages ou bases de données scientifiques et médicales. La contraction des budgets d’acquisition pousse universités et centres de recherche à mettre en avant les archives ouvertes. Tandis que le mode d’évaluation des chercheurs renforce la place des grands éditeurs. Un double langage sur fond de « licence nationale ».

L’université Pierre et Marie Curie (UPMC) compte passer aux archives ouvertes dès 2011 et suspendre son abonnement à Sciencesdirect, un bouquet de revues scientifiques en ligne commercialisé par Elsevier. Cette annonce de divorce entre l’une des premières universités françaises et le leader mondial de l’édition scientifique révèle des rapports de force de plus en plus violents en ce qui concerne l’achat de ressources documentaires. Une tension liée aux tarifs pratiqués et certaines clauses proposées par une partie des éditeurs. Pour tenter d’améliorer ces rapports, les acheteurs se sont organisés depuis quelques années en groupements d’achat aussi dénommé...

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Rencontre avec Stéphane Roder, le fondateur du cabinet AI Builders, spécialisé dans le conseil en intelligence artificielle. Également professeur à l’Essec, il est aussi l’auteur de l’ouvrage "Guide pratique de l’intelligence artificielle dans l’entreprise" (Éditions Eyrolles). Pour lui, "l’intelligence artificielle apparaît comme une révolution pour l’industrie au même titre que l’a été l’électricité après la vapeur".