Ouvrir la porte digitale dès le début du confinement
Le confinement a été l’occasion de voir de nombreuses universités, et par extention des bibliothèques, relever le défi de l’accessibilité. Pour le professeur Jan Palmowski, secrétaire général de The Guild, “les universités ont vraiment fait preuve d'une grande réactivité” lors de cette crise. Il a confié en juin 2020 lors d’un webinaire que les universités “sont devenues une source essentielle de conseils fiables pour leurs gouvernements lorsqu'il s'agit de modéliser les effets de la pandémie, et elles sont au cœur de la fourniture de nouvelles solutions pour répondre au coronavirus." Dès janvier 2020, Elsevier a également mis gratuitement à disposition tout son contenu lié au COVID-19, y compris des outils destinés aux professionnels de la santé, aux auteurs et aux chercheurs, pendant toute la durée de la pandémie. Depuis, plus de 36 000 documents de recherche ont été publiés et l'ensemble du contenu a été téléchargé plus de 150 millions de fois.
Une autre initiative a été lancée durant le confinement: l’ouverture en accès libre de tout le contenu ScienceDirect gratuitement, pour tous les clients actifs, durant les mois d’avril, mai, juin, et juillet 2020. Cette opportunité s’est montrée utile pour les acteurs de la recherche, puisqu’environ un demi-million de ces e-books ont été téléchargés lors de cette période. Melissa Fulkerson, Directrice Senior en management de produit Elsevier, et spécialisée dans les e-books, nous donne son ressenti :
“L'utilisation de ces titres a été beaucoup plus importante que prévu, ce qui a souligné pour de nombreux documentalistes la nécessité d'investir leur budget dans du matériel que les élèves peuvent utiliser en classe. Cela nous a amenés à créer de nouveaux ensembles et modèles pour aider ces étudiants et ces professeurs dans l'apprentissage à distance.”
Pour elle, le passage au digital et le changement des besoins des bibliothèques est évident.
“Les bibliothèques abandonnent les acquisitions de livres imprimés à un rythme plus rapide alors que les acquisitions d'e-book ont augmentées. De nombreux documentalistes passent à un modèle d'acquisition exclusivement électronique, au moins jusqu'à ce que les bibliothèques soient à nouveau entièrement ouvertes, et dans certains cas, on s'attend à ce que ce soit un changement permanent.
La pandémie a également mis en évidence l'importance de l'accès à distance, pour les e-books comme pour les revues, et la possibilité de faire des recherches facilement depuis n'importe quel endroit grâce à des plateformes scientifiques telles que ScienceDirect.
De plus, les documentalistes se concentrent davantage sur l'acquisition de matériel adopté par le corps enseignant, à l'usage des étudiants dans les cours. Nous avons constaté un intérêt accru pour les contenus ayant un cas d'utilisation pédagogique et, dans certains cas, les professeurs modifient leurs adoptions de cours afin de refléter le contenu disponible à la bibliothèque pour l'usage des étudiants.”
Les documentalistes comme leaders d'un changement nécessaire
Alors que le “nouveau normal” se dessine peu à peu, c’est l’occasion pour les documentalistes de prendre le train de la digitalisation en marche, et de mener la transformation au sein de leur établissement. Les chercheurs et les étudiants naviguant dans une multitude de documents disponibles, les documentalistes ont le rôle essentiel de répondre à leurs questions et de les aider à s’orienter. Les avantages de la numérisation à ce sujet sont nombreux :
- L'espace physique étant très limité, seul le contenu le plus demandé ou le besoin unique d'un objet physique peut justifier des copies sur place.
- Le contenu numérique permet une distribution plus large, et donc pour les bibliothèques d'avoir un impact sur une population plus importante. Il contribue également à réduire les coûts pour les étudiants.
- Les chercheurs peuvent obtenir des réponses plus rapidement. Selon une étude menée par Elsevier, 78 % des recherches seraient interdisciplinaires : il faut donc souvent en apprendre sur des sujets qu'ils ne connaissent pas. À ce sujet Melissa Fulkerson, précise également que s’il est important de pouvoir se mettre rapidement au courant de sujets peu familiers,
“une grande partie des informations disponibles en ligne ne font pas autorité.”
Elle ajoute,
“nous nous efforçons de fournir un environnement sûr qui utilise les données de manière responsable tout en offrant une expérience utilisateur supérieure.”
- L'accès aux livres et aux revues sur une plateforme électronique comme ScienceDirect, avec des caractéristiques essentielles telles que les Topic Pages, permet aux chercheurs d'être plus efficaces et de se mettre à jour plus rapidement. Selon cette même étude, 90 % des chercheurs conviennent qu'il est avantageux d'avoir les deux types de contenu sur la même plateforme.
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Nadya Adjadj
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