Un ouvrage commence à faire parler de lui aux États-Unis : Socialnomics, How social media transforms the way we live and do business est un plaidoyer enflammé en faveur des réseaux sociaux. L’auteur, Erik Qualman, livre quelques statistiques particulièrement révélatrices : il a fallu 38 années à la radio pour atteindre 50 millions d’utilisateurs, 13 années pour la télévision, 4 années pour internet alors que Facebook a enregistré plus de 200 millions nouveaux comptes en moins d’un an… Le nombre de connexions sur l’ensemble des réseaux sociaux dépasse désormais celui lié aux sites pornographiques. Au Royaume-Uni, la moitié du trafic de l’internet mobile se fait sur Facebook. L’auteur confirme également que certains réseaux sociaux jouent un rôle prépondérant dans l’économie. 80 % des entreprises y recourent avant de recruter un salarié et consultent assidûment les fiches des 65 millions d’inscrits sur Linkedin. 78 % des internautes déclarent accorder de l’importance aux avis postés sur le web 2.0 avant d’acheter un produit alors qu’ils ne sont que 14 % à croire à la publicité traditionnelle. Cerise sur le gâteau, les réseaux sociaux pourraient même remplacer les agences matrimoniales : aux États-Unis, un mariage sur huit en 2009 aurait été provoqué par une rencontre sur un réseau social…
Les grandes familles d’outils collaboratifs
Le travail collaboratif recouvre une multitude de réalités tant du point de vue des usages que des logiciels. Sans prétendre à l'exhaustivité, voici quelques-unes des applications collaboratives les plus concrètes :
- Espaces de travail partagés (dossiers, agenda…).
- Partage de signets.
- Réseaux sociaux : Facebook, Twitter, Viadeo, Linkedin, Youtube, Delicious
- Gestion de contenus web collaborative : Wikipédia, Bibliopédia…
- Outils collaboratifs synchrones : visioconférence, chat, téléphone par internet (Skype…).
- Logiciels : Lotus Notes, Sharepoint, Chatter…
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