Au Royaume-Uni, élection de David Cameron oblige, les rapports sur les économies à faire dans le secteur public fleurissent. Le dernier sur le sujet, réalisé par le cabinet d’études KPMG, dénonce la gestion des bibliothèques anglaises, "pas très fréquentées et très chères à gérer". Toujours d’après le même rapport, ces difficultés découlent "d’équipes surqualifiées, d’une mauvaise utilisation de l’espace et de stocks inutiles". KPMG souligne qu’il ne préconise pas la fermeture des bibliothèques, mais que leur gestion pourrait être confiée à des "communautés", aidées dans leur tâche par la technologie la plus moderne.
Un rapport qui a bien sûr provoqué des réactions. Selon Andrew Motion, responsable dans le domaine, suivre ces recommandations serait catastrophique. Donner un rôle aux volontaires a un sens, mais l’équipe "centrale" doit rester constituée de professionnels, toujours selon ce dernier.
Royaume-Uni : bibliothèques sans bibliothécaires ?
Archimag