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Salle de conférence n° 1 - La politique s'est invitée au salon Documation 2016 : "la lecture des 11,5 millions de fichiers du scandale Panama papers prendrait près de 20 ans à un être humain ! Peut-être que l'intelligence artificielle pourrait nous aider a traiter une telle masse de documents..." soulignait Louise Guerre, présidente du groupe Serda-Archimag, en ouverture de la première conférence plénière du salon.
Alors qu'elle célèbre cette année son soixantième anniversaire, l'intelligence artificielle s'invite en effet dans tous les secteurs de l'économie. "Depuis 60 ans, pas une discipline n'a autant changé le monde que l'intelligence artificielle ! Voyez l'hypertexte et les moteurs de recherche qui ont été développés grâce à elle" explique Jean-Gabriel Ganascia (université Paris VI Pierre et Marie Curie).
Pour Jean-Marc Ogier (université de La Rochelle), l'intelligence artificielle est largement utilisée dans la détection d'épidémies ou la lutte contre la fraude documentaire : "notre laboratoire travaille sur de très importants volumes d'informations hétégogènes (texte, images..;) et multilingues. Nous l'utilisons également dans des activités proches du monde de la documentation comme la valorisation de contenus audiovisuels".
Les juristes et les politiques doivent s'emparer de l'intelligence artificielle
Même constat pour Edouard Rencker, PDG de la société Makeia, qui estime que l'intelligence artificielle possède une autre qualité : "elle est moins intrusive que la publicité traditionnelle et permet d'analyser les parcours web et les données produites parles objets connectés avec une grande précision. En matière de publicité et de marketing, c'est un changement considérable !"
Et le droit dans tout ça ? Pour l'avocat Alain Bensoussan "les juristes et les politiques doivent s'emparer de l'intelligence artificielle. il faut mettre en place un cadre juridique". A ses yeux, la société doit reconnaître une personne robot comme elle reconnaît déjà les personnes morales. "Une nouvelle histoire s'ouvre et nous devons cohabiter avec les robots" estime l'avocat.