des blogs pour diversifier les sources

 

A l’infothèque de l’Ecole supérieure de commerce de Bretagne Brest, les blogs font partie du fonds. Dans leur travail de veille, les documentalistes se font un devoir de les prendre en compte.

8 500 ouvrages, 6 000 livres numérisés, 160 titres de revues françaises et étrangères, 225 dossiers de presse, 650 cahiers et documents de recherche, plusieurs bases de données… et des blogs. L’infothèque de l’Ecole supérieure de commerce de Bretagne Brest a choisi de diversifier ses sources d’informationi en les ouvrant aux nouveaux supports éditoriaux.
« Impossible d’ignorer ces formats émergents, déclare Jean-Marc">i Ferron, l’un des documentalistes de l’infothèque, mais leur intérêt dépend de ce que l’on cherche et des destinataires de l’information que l’on sert. Fournir du contenu trouvé sur Wikipédia à des enseignants chercheurs…? A titre personnel, je trouve intéressante cette encyclopédie collaborative. Néanmoins, les enseignants requièrent des sources plus académiques. En revanche, la liste de diffusion Veille Intelligence économique.  ">i.com et certains blogs spécialisés en intelligence économique, comme Vtech ou IT Ligentia, sont des exemples très pertinents de partage d’expérience par les membres d’une communauté professionnelle. Le vrai problème de la blogosphère porte sur la fiabilité. A force de parcourir les blogs, on finit par distinguer la qualité des contenus proposés. L’enjeu pour les documentalistes consiste à sélectionner les sources idoines. Les réseaux sociaux, du type des plates formes de partage de signets, peuvent nous y aider ».
Aux yeux de Jean-Marc Ferron, ce travail de veille basé sur la réactivité casse l’image dévalorisante desdocumentalistes figés dans un environnement poussiéreux et rempli de fiches cartonnées défraîchies :« Nous, documentalistes, devons proposer aux dirigeants des vecteurs d’information actuels et efficaces. Le métier prend des formes inédites : records management , veille… ».
A propos du web 2.0i, qui donne toute sa place à l’internaute en tant que créateur de contenu, il affiche sa circonspection : « Le bruit autour du webi 2.0 ne dépasse pas, pourl’instant, le divertissement. Youtube– un site de partage de vidéosalimenté par les internautes eux mêmes– est très amusant. Mais il ne nous apporte pas grand-chose d’un point de vue professionnel. Un jour, avec des applications métier opérationnelles, nous y trouverons notre compte ».

une journée d'étude consacrée à l'information sur internet">i


Le réseau des Urfist (Unités régionales de formation à l’information scientifique et technique) organise une journée
d’étude sur le thème de l’évaluation et de la validation de l’information sur internet. Cette manifestation, tenue le
31 janvier 2007 au ministère de la Recherche, se propose d’analyser les outils traditionnels et nouveaux d’information, leur intégration dans la formation des professionnels de l’infodoc. La journée s’adresse particulièrement aux formateurs du domaine de l’information : bibliothécaires, enseignants universitaires, enseignants documentalistes.
urfistinfo.blogs.com/urfist_info
 
 

Les podcasts d'Archimag
Êtes-vous prêts à renoncer à des services numériques ou à vos appareils électroniques pour le bien commun ? Face à l'urgence climatique, notre rapport au progrès et à la technologie est souvent remis en question. Archimag Podcast a rencontré Alexandre Monnin, philosophe, directeur du master Sciences, Stratégie et Design pour l’Anthropocène à l’ESC Clermont Business School et auteur de l'ouvrage "Politiser le renoncement", aux Éditions Divergences. Il est aussi co-initiateur du courant de la redirection écologique, dont il nous explique le principe.