Edito de l'Archimag n°261 de février 2013 - Nouvelle formule

Michel Remize, rédacteur en chef d'Archimag. DR

 

2013, année porte-bonheur ? On aimerait bien que, pour tous, un horizon dégagé se dessine. Pour la presse en général et la presse professionnelle en particulier, la visibilité reste limitée. Les signes sont contradictoires : arrêt ici d’une version imprimée au profit d’une version en ligne (Newsweek), arrêt là d’une version exclusivement électronique qui n’a pas fait ses preuves (Owni). Car le modèle économique miracle de la presse sur le net n’a pas encore été trouvé. Même si, de plus en plus, la publicité s’intéresse à internet, moyen de toucher un lectorat qui ne fréquente pas les kiosques à journaux. Il est vrai que les recettes publicitaires du numérique sont encore loin d’atteindre les sommets escaladés pour le papier... au siècle dernier.

Une bonne part des lecteurs s’informe à travers les textes et vidéos de leurs écrans fixes et mobiles. Pour la presse, ce besoin d’information multimédia relève du défi. Un défi somme toute commun à nombre de domaines de l’information, documentation, bibliothèque et archives compris.

Bon an mal an, Archimag avance. Le site Archimag.com connaît une forte progression de fréquentation depuis le second semestre 2012, la production rédactionnelle en ligne s’étant renforcée pour devenir quotidienne. Nos suiveurs sur Twitter (twitter.com/ArchimagRedac) viennent de franchir le cap des 1 800. Nous relançons notre newsletter à laquelle, si vous ne l’avez reçue, nous vous invitons à vous abonner. Et notre version papier ? Le magazine Archimag et les guides pratiques vont bien, merci. Avec ce numéro de février, vous découvrirez une nouvelle formule. Nous n’avons pas visé une refonte totale du magazine - dont vous vous dites très satisfaits dans nos enquêtes lecteurs -, mais une amélioration par petites touches, en mettant l’accent sur notre écosystème dans son ensemble.

D’où un cahier « actualité » auquel nous apportons une meilleure lisibilité des titres sur fonds tramés et de « 3 questions à » ; en partenariat avec SerdaLab, une rubrique bimestrielle sur les tendances 2013 y est créée. L’ouverture du « dossier » est réorganisée, avec un court premier article expliquant les choix de la rédaction pour le traiter. Les titres du cahier « outils » sont davantage travaillés, pour mieux situer si l’on a affaire à une enquête, un point technique, des conseils de choix de solutions, une analyse juridique… Enfin, l’interview du cahier « perspectives » se densifie, le portrait retrouve une photo plus classique (sans retouche parfois jugée « maladroite ») et la dernière page accueille désormais l’agenda.

Archimag aujourd’hui est bien multimédia. Notre nouvelle rubrique vidéo, lancée en ligne depuis quelques semaines, fait déjà partie des pages les plus vues ; un service qui s’ajoute à notre bibliothèque et nos archives largement ouvertes. Nous espérons ainsi continuer à vous être utiles et à nourrir votre curiosité. Corollairement, quel qu’il soit, cela ne peut qu’être favorable à notre modèle économique !

Merci de votre fidélité.

Les podcasts d'Archimag
Êtes-vous prêts à renoncer à des services numériques ou à vos appareils électroniques pour le bien commun ? Face à l'urgence climatique, notre rapport au progrès et à la technologie est souvent remis en question. Archimag Podcast a rencontré Alexandre Monnin, philosophe, directeur du master Sciences, Stratégie et Design pour l’Anthropocène à l’ESC Clermont Business School et auteur de l'ouvrage "Politiser le renoncement", aux Éditions Divergences. Il est aussi co-initiateur du courant de la redirection écologique, dont il nous explique le principe.