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Sommaire du dossier :
- Fraude documentaire : comment lutter efficacement ?
- Lutter contre la fraude documentaire grâce à la détection et au contrôle
- Fraude documentaire : quels sont les dispositifs officiels antifraude ?
- 3 outils pour sécuriser votre identité numérique et vous protéger contre l'usurpation d'identité
- Lutte contre la fraude : les atouts du KYC et de la connaissance client
L'Identité Numérique de La Poste
Depuis le 7 juin dernier, il est possible de se prémunir contre les risques d’usurpation d’identité grâce à La Poste. Il faut moins de quatre minutes pour créer ce nouveau dispositif dans un bureau de poste auprès d’un agent. Il est également possible de se rendre sur le site Lidentitenumerique.laposte.fr pour accéder à ce nouveau service baptisé Identité Numérique.
Si La Poste intervient désormais sur le marché de l’identité numérique, ce n’est pas par hasard :
« C’est à La Poste que nous contrôlons le plus de cartes d’identité par jour parce que les gens viennent chercher des lettres recommandées, des courriers ou des colis suivis », explique Nathalie Colin, directrice générale adjointe du groupe La Poste ; « à chaque fois, on demande aux clients la présentation de leur carte d’identité. Nous pourrons désormais gagner énormément de temps puisque, en présentant leur Identité Numérique, ils pourront avoir le retrait de leur instance. Et nous saurons exactement qui ils sont. Il ne sera plus nécessaire de sortir sa carte d’identité de son portefeuille ».
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Gratuite, L’Identité Numérique La Poste promet de simplifier les démarches en ligne. Surtout, elle a vocation à protéger les citoyens contre le vol d’identité.
Pour cela, elle reprend les protocoles déjà mis en place dans le milieu bancaire : à chaque tentative de connexion, l’utilisateur reçoit une demande de confirmation sur son application mobile. L’Identité Numérique lui permet alors de valider chaque connexion à l’aide de son code secret.
Prochainement, elle facilitera l’accès à certains services de La Poste, comme le retrait de colis en bureau de poste, la réexpédition de son courrier en ligne ou la réception d’une lettre recommandée électronique.
Autre atout : ce dispositif facilitera le développement de nouveaux usages sécurisés en ligne comme l’ouverture d’un compte bancaire ou la souscription de contrats.
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FranceConnect et bientôt FranceConnect+
Installé sur le marché de l’identité numérique depuis 2016, FranceConnect semble en passe de séduire les Français puisque 30 millions d’entre eux y ont recours ! Cette solution développée par l’État est un dispositif d’identification commun à plusieurs administrations. Elle permet de se connecter à différents services en ligne (demande de passeport, consultation du livret scolaire, déclaration d’impôts sur le revenu…) ainsi qu’aux services de l’ANTS (Agence nationale des titres sécurisés) sans avoir besoin de créer un nouveau compte.
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Concrètement, les internautes choisissent un fournisseur d’accès (Impots.gouv.fr, La Poste, Ameli…) afin d’être reconnus par l’ensemble des services publics en ligne et n’ont pas besoin de se réidentifier pour accéder à près de 900 services en ligne.
Le service d’identification ambitionne d’atteindre 30 millions d’usagers en 2022. En attendant, une version FranceConnect+ sera lancée pour des démarches nécessitant un niveau de sécurité plus élevé.
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Signature électronique avancée avec certificat qualifié
La signature électronique, quant à elle, peut également aider à lutter contre l’usurpation d’identité.
« Le règlement eIDAS est à l’origine de trois niveaux de signature : simple, avancée et qualifiée », explique l’éditeur Universign ; « ces trois niveaux de signature sont mis en œuvre grâce à différents moyens d’identification électronique permettant de mieux maîtriser les risques d’usurpation d’identité. Cependant, la signature électronique ne se limite pas à une question technique ».
Le marché de la signature électronique s’est récemment enrichi d’un quatrième niveau : la signature avancée avec certificat qualifié.
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La procédure repose sur plusieurs étapes :
- L’envoi d’un document d’identité ;
- Un face-à-face entre le futur titulaire du certificat et l’opérateur d’enregistrement ;
- Ce dernier procède au contrôle physique de l’identité du signataire en plus de sa pièce d’identité, s’assurant ainsi de l’exactitude des informations s’y trouvant.
« Le certificat émis est alors dit “qualifié”. Comme pour la signature simple et avancée, l’authentification avec un code SMS est également indispensable à la signature », précise Universign.