IABD : archivistes, documentalistes, bibliothécaires… même combat

un nouveau logo pour une nouvelle organisation

 

Quinze associations représentatives des métiers liés aux archives, à la documentation et aux bibliothèques viennent de se regrouper au sein d’une fédération, l'IABD. L’objectif est de peser plus efficacement dans le débat public sur des sujets comme la numérisation des fonds culturels, la lecture publique ou encore le droit d’auteur.

Regroupement d’associations, l’IABD ancienne formule n’avait pas d’existence légale. Elle devient une fédération dotée d’une personnalité juridique ayant pour objectif d’appuyer les demandes. « Constitué de six membres, le bureau a le pouvoir de prendre position dans l’urgence », insiste le président, Dominique Lahary. Une prérogative qui n’enlève pas son autonomie à chaque association. « Il s’agit plus d’une régularisation, souligne en souriant Dominique Lahary, Les associations de ces métiers travaillaient ensemble depuis 2003 dans un regroupement informel déjà dénommé IABD ».
 

objectif « public »


Outre la promotion des métiers qu’elle représente, la fédération se donne comme objectifs de « favoriser l’accès du plus grand nombre à l’information et à la culture ». Et, dans cette optique, « d’être force de proposition lors de la définition des politiques publiques dans le cadre des traités internationaux, des législations européenne et française. ». L’IABD n’a pas pour vocation d’accueillir des institutions ou des individus mais reste ouverte à toute association.  La fédération présente sur son site les membres de son bureau et mettra bientôt ses statuts en ligne.

 

Les podcasts d'Archimag
Rencontre avec Stéphane Roder, le fondateur du cabinet AI Builders, spécialisé dans le conseil en intelligence artificielle. Également professeur à l’Essec, il est aussi l’auteur de l’ouvrage "Guide pratique de l’intelligence artificielle dans l’entreprise" (Éditions Eyrolles). Pour lui, "l’intelligence artificielle apparaît comme une révolution pour l’industrie au même titre que l’a été l’électricité après la vapeur".