Après les SSII, les SSLL changent de nom : coup de com’ du CNLL ?

Le CNLL représente 13 associations et groupements, et par leur intermédiaire plus de 300 entreprises françaises du logiciel libre. Marjan Krebelj

 

Le Conseil national du logiciel libre (CNLL) annonce que les Sociétés de services en logiciel libre (SSLL) auront désormais une nouvelle appellation : celle d’Entreprises du numérique libre ou ENL.

En mai 2013, Archimag relayait dans sa Tribune libre la volonté de Syntec Numérique de voir le terme d’ESN (Entreprises de services du numérique) remplacer bientôt l’ancien nom SSII ; le service en matière de numérique allant, selon le collège d'éditeurs, au delà de la seule dimension d’ingénierie et d’informatique.

Lifting ?

Aujourd’hui, les SSLL sont à leur tour renommées. S’agit-il d’une simple affaire de communication ? Le changement de nom des SSLL (Sociétés de services en logiciel libre) en ENL (Entreprises du numérique libre) se veut-il juste porteur de rajeunissement ?  

Le Conseil national du logiciel libre (CNLL) s’en défend, précisant dans un communiqué que cette nouvelle appellation "ne se réduit pas aux seules entreprises de services, comme c’était le cas des SSLL et que le champ d’application est bien celui, plus large, du numérique".

Au delà du logiciel

Pour le CNLL, ce changement de nom va de paire avec l’évolution du marché, dans lequel ont émergé des entreprises appliquant les démarches du Libre dans la sphère du numérique, au delà du seul logiciel. L’appellation "ENL" entend donc représenter au mieux la diversité de l’ensemble des entreprises du secteur, "dans la diversité de leurs activités  et de leurs modèles".

Le CNLL précise que tous les entreprises fédérées par les associations régionales et les clusters le composant accompagnent ce changement d’appellation. Il annonce déployer dans le même temps sa feuille de route "visant à organiser et structurer la filière, faire connaître et promouvoir ses métiers et ses entreprises". 

 

Les podcasts d'Archimag
Êtes-vous prêts à renoncer à des services numériques ou à vos appareils électroniques pour le bien commun ? Face à l'urgence climatique, notre rapport au progrès et à la technologie est souvent remis en question. Archimag Podcast a rencontré Alexandre Monnin, philosophe, directeur du master Sciences, Stratégie et Design pour l’Anthropocène à l’ESC Clermont Business School et auteur de l'ouvrage "Politiser le renoncement", aux Éditions Divergences. Il est aussi co-initiateur du courant de la redirection écologique, dont il nous explique le principe.