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Le pouvoir de l'image : des avantages au-delà du marketing et de la communication

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    Pourquoi cette croissance continue des communications visuelles et e l'utilisation de l'image dans les entreprises et les organisations ? Découvrez tous les avantages et le (grand) pouvoir de l'image fixe et animée. (Freepik)
  • La place de l’image fixe ou animée est de plus en plus grande au sein des organisations. Si son intérêt pour le marketing, l’évènementiel et la communication externe ne fait aucun doute, elle joue aussi un rôle déterminant en interne. Elle constitue même parfois le patrimoine de l’organisation et sa valorisation est alors au cœur des métiers. Elle encourage aussi l’attachement des collaborateurs à leur organisation ou à une marque et ce, que ce soit dans le public ou le privé.

    Temps de lecture : 8 minutes

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    Marketing, communication, documentation, patrimoine... Les images fixes ou animées sont au coeur de nombreux métiers. A travers les multiples écrans, ce sont souvent elles qui font le lien entre l'utilisateur et le fournisseur d'un contenu, d'un service, d'un produit. Si le numérique les rend faciles à produire et à stocker, leur gestion, les droits associés, leur valorisation, leur partage et leur archivage ne vont pas de soi. Des solutions logicielles permettent de répondre à ces impératifs : gestion de photothèque et digital asset management (Dam). Avec méthodes et conseils d'experts.

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    L’utilisation de visuels continue d’augmenter. À tel point que, pour certains instituts, la grande majorité des communications marketing devraient être purement visuelles d’ici quelques années.

    Plusieurs raisons expliquent pourquoi l’utilisation d’éléments visuels, qu’il s’agisse de photos, de vidéos, d’infographies, de chiffres éditorialisés ou de Gif animés, ne cesse de s’accroître.

    D’autant que ce phénomène ne se limite pas à un média particulier. Il se répand partout, que ce soit dans les journaux, sur les sites web, sur les réseaux sociaux, jusque dans nos emails.

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    La communication visuelle pour tous les secteurs

    La communication visuelle reste d’ailleurs prépondérante pour la plupart des marques qui investissent encore largement dans des catalogues papier et des packagings, mais aussi pour les entreprises, les administrations, les organismes parapublics et les collectivités (afin de mieux faire passer leurs messages, valoriser de nouveaux services, les expliquer et rendre les messages intelligibles auprès de tous les usagers), sans oublier les musées et autres organismes culturels qui basent l’essentiel de leur communication sur l’impact visuel de leurs collections et des événements qu’ils organisent autour d’elles.

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    Les réseaux sociaux et le diktat de l’image

    Les réseaux sociaux sont les premiers à confirmer l’importance des visuels. Une récente étude réalisée par Adobe a montré que les posts Facebook intégrant des visuels produisaient un engagement 650 % plus élevé que les posts ne contenant que du texte.

    Sur Facebook, les publications classiques agrémentées de visuels sont clairement celles qui fonctionnent le mieux et génèrent bien plus d’engagements que les textes. Selon une étude Hubspot, les photos et vidéos sur Facebook génèrent 53 % de mentions « j’aime » en plus que les publications classiques. D’ailleurs, à l’heure actuelle, les photos représentent plus de 55 % de l’ensemble du contenu de Facebook.

    Cependant, ce ne sont pas les photos qui engagent le plus sur ce réseau social, mais les vidéos. Après avoir visionné une vidéo, 75 % des personnes interagissent sur Facebook avec la marque qui l’a diffusée. Mais Facebook n’est pas le seul média social à subir le diktat des visuels, c’est le cas aussi de Linkedin, Twitter et à plus forte raison encore d’Instagram.

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    Délivrer des messages rapidement

    Mais pourquoi cette croissance continue des communications visuelles ? Primo, parce que la communication visuelle fait gagner du temps et permet de délivrer les messages plus rapidement. Nous percevons en effet le sens d’un visuel en moins d’un dixième de seconde. Ce qui s’avère beaucoup plus rapide que la lecture d’une phrase ou d’un slogan.

    Des statistiques montrent que les visuels sont traités 60 000 fois plus vite par le cerveau que le texte.

    Sans compter que les visuels et les vidéos produisent une expérience beaucoup plus riche que le texte seul. Ce qui est essentiel dans un environnement média déjà dense où il est particulièrement difficile d’attirer l’attention des lecteurs.

    Diverses études réalisées par Forbes et Yahoo! ont montré que, sur internet, en moyenne 2 à 4 secondes suffisent aux internautes pour décider si le contenu d’un site est intéressant ou non. Il est donc important d’être clair et concis dans son contenu. Ce qui fait la force des visuels.

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    Proposer un message clair et unifié

    Secundo, parce que la communication visuelle permet de délivrer un message clair et unifié. Pour les communications d’entreprise par exemple, il est essentiel que tous les lecteurs interprètent le message diffusé de manière identique, sous peine de perte de temps ou d’incompréhension.

    Avec les messages diffusés à des fins professionnelles, moins vous laissez de place à l’interprétation, plus c’est efficace.

    Comment exister et être reconnu ?

    Tertio, parce que la communication visuelle aide à partager une expérience cohérente.

    Tout ce qui fait l’identité graphique d’une organisation ou d’une marque (son logo, ses couleurs, sa police de caractères, son discours et ses messages) permet in fine de la rendre reconnaissable entre toutes. Google, par exemple, a créé sa propre famille de police de caractères (Roboto) pour sa communication, son navigateur et l’interface de la plateforme Android.

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    Des visuels pour marquer les esprits

    Quarto, parce que la communication visuelle permet une meilleure rétention de l’information. Il est prouvé que l’utilisation de visuels aide les individus à se souvenir plus efficacement des informations.

    Les images sont, en effet, stockées directement dans notre mémoire à long terme, alors que les mots vont dans notre mémoire à court terme. Une étude menée par le chercheur Paul Martin Lester a par ailleurs montré que nous nous souvenons à 80 % de ce que nous voyons, à 20 % de ce que nous lisons et à 10 % de ce que nous entendons.

    Autrement dit, la plupart des individus apprend et mémorise mieux au travers d’éléments visuels.

    Un moyen de susciter l’émotion

    L’image a également le pouvoir de susciter des émotions, car elle permet la transmission d’informations en quantité importante et en un temps limité. Ce qui n’est pas le cas des textes ou des échanges oraux qui ont tendance à maintenir une pensée plus rationnelle et logique.

    Ainsi, la communication visuelle apparaît comme l’outil le plus efficace pour maintenir l’attention et lutter contre la somnolence en réunion !

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    Faciliter la compréhension des messages

    La communication visuelle conduit aussi à rendre tout contenu intelligible par tous. En effet, l’image abolit les frontières, fait tomber les barrières de la langue, ou encore du statut social, contrairement à l’oral et l’écrit.

    Voilà pourquoi le secteur public est le premier à utiliser des animations, des infographies, des tutoriels, des dépliants, des guides et à mettre en scène visuellement l’information qu’il souhaite diffuser pour que le plus grand nombre puisse la comprendre.

    C’est d’autant plus vrai aujourd’hui avec l’essor des services dématérialisés et la mise en place du programme Action Publique 2022 qui vise à rendre tous les services de l’État accessibles en ligne d’ici 2022. Un vaste chantier de modernisation qui s’accompagne bien entendu d’une communication où le visuel tient une place prépondérante afin de faciliter la compréhension, l’acceptation et la prise en main de ces nouveaux services.

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    Les trésors de l’Histoire et du patrimoine 

    Enfin, le visuel est aussi un patrimoine. En numérisant des livres anciens, des œuvres d’art et tous les registres écrits à la main depuis le Moyen-âge, les musées, les fondations, les collectivités et les organismes publics facilitent l’accès à l’information, à l’Histoire, à la mémoire collective et à la culture au plus grand nombre et ce tout en protégeant les supports originaux des affres du temps.

    De nombreux registres paroissiaux et d’état civil ont, par exemple, été numérisés et sont désormais disponibles en ligne pour retrouver des traces de son passé et de ses ancêtres. Des expositions virtuelles se montent aussi très fréquemment avec des photos anciennes et des éléments sonores d’archives.

    Là, c’est la forme de storytelling choisie qui fait toute la différence. De nombreuses possibilités s’offrent aujourd’hui à tous ces établissements pour exploiter et valoriser au mieux cet immense patrimoine audiovisuel.

    Mais pour ce faire, il faut de la méthode, des outils et posséder des notions claires en matière de droit d’auteur et de droit à l’image. Et l’on s’aperçoit vite que, à partir du moment où les documents sont en format numérique, on peut inventer tout ce que l’on veut.

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    Vous êtes veilleur, documentaliste, community manager ou iconographe ? Vous recueillez de l’information textuelle, image ou vidéo que vous traitez et diffusez à vos utilisateurs ou clients sous forme de livrables ou autres ? Attention ! vous le savez, juridiquement, on ne peut pas faire tout ce que l’on veut avec l’oeuvre d’autrui. Il faut savoir situer où un droit d’auteur s’exerce, recourir rigoureusement au droit de citation, payer éventuellement une redevance, etc. Ce dossier fait témoigner différents métiers au sujet de leurs pratiques quotidiennes et propose un point juridique synthétique propre à chaque problématique, validé par le juriste Didier Frochot (Les Infostratèges). Une société de gestion du droit d’auteur, le Centre français d’exploitation du droit de copie (CFC), explique son rôle et son pouvoir de contrôle.
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    Êtes-vous prêts à renoncer à des services numériques ou à vos appareils électroniques pour le bien commun ? Face à l'urgence climatique, notre rapport au progrès et à la technologie est souvent remis en question. Archimag Podcast a rencontré Alexandre Monnin, philosophe, directeur du master Sciences, Stratégie et Design pour l’Anthropocène à l’ESC Clermont Business School et auteur de l'ouvrage "Politiser le renoncement", aux Éditions Divergences. Il est aussi co-initiateur du courant de la redirection écologique, dont il nous explique le principe.
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