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Clément Grenier, documentaliste audiovisuel chez France Télévisions

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    Clémence Grenier est documentaliste audiovisuel : is’occupe de l’indexation et de la recherche des archives, principalement pour les émissions "Tout le sport, "Stade 2", mais aussi pour l’ensemble des retransmissions sportives de France Télévisions. (DR)
  • Clément Grenier est documentaliste audiovisuel pour France Télévisions au service des sports. Recherche d’archives et indexation de programmes télévisés l’occupent au quotidien. Il remplit cette fonction depuis une dizaine d’années, avec derrière lui un parcours dû autant au hasard qu’à sa persévérance.

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    Après l’obtention d’un baccalauréat littéraire, Clémence Grenier se tourne vers des études d’histoire et pousse jusqu’à un master, de 1998 à 2002 à Paris 1.

    « L’histoire était ma matière préférée au lycée, donc je me suis consacré naturellement à ces études. Les débouchés classiques dans ce cursus sont les métiers de l’enseignement, mais ce n’était pas quelque chose qui m’attirait », se souvient-il.

    Il poursuit tout de même avec un diplôme d’études approfondis (DEA), toujours à Paris 1 en 2004.

    Il entame après la réalisation d’une thèse d’histoire sociale qu’il n’achève pas. « À 25 ans, je voyais peu d’avenir professionnel dans ce domaine ».

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    Du patrimoine à la documentation

    Une fois sorti du chemin de la fac, Clément Grenier trouve un travail à l’accueil à la Bibliothèque publique d’information (BPI, Paris) pendant six mois.

    Il rejoint ensuite la Bibliothèque nationale de France durant deux ans, ceci en tant qu’agent du patrimoine pour la médiathèque de Troyes dans le cadre d’un projet de coopération entre les deux institutions. C’est à ce moment que naît son intérêt pour l’univers de la documentation.

    Par la suite, lors d’un échange avec un de ses amis, celui-ci lui conseille une formation d’un an de documentaliste audiovisuel à l’Institut national des sciences et techniques de la documentation (INTD-Cnam, Paris) en partenariat avec l’Institut national de l’audiovisuel (Ina).

    Clément Grenier prend le pari et se fixe pour objectif de décrocher un travail dans la documentation audiovisuelle, un secteur qui le motive plus que celui des bibliothèques. Après un premier essai infructueux, il réussit l’examen d’entrée en 2007.

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    Documentaliste audiovisuel

    Formation achevée et diplôme en poche, Clément Grenier obtient le poste de documentaliste audiovisuel à l’Ina où il reste deux ans. « L’Ina est la base de la documentation audiovisuelle. Ce premier poste était dans la parfaite continuité de ma formation ».

    Il fait ensuite une pause de quelques mois et décide de se diriger vers la télévision. Par le biais d’un de ses anciens camarades de formation qui travaillait à la chaîne L’Équipe, il décroche une place de documentaliste audiovisuel intermittent en 2011.

    Un an plus tard, il se tourne vers le groupe France Télévisions. Par chance, des connaissances de l’Ina lui font part d’un emploi à court terme que le groupe propose en tant que documentaliste audiovisuel dans le service des sports. Il décide de postuler. « Je n’étais pas forcément un grand passionné de sport, mais c’est une superbe opportunité à prendre et je n’ai pas hésité ».

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    Répondre à de futures demandes d'images

    Il commence en février 2012 et se plonge dans la préparation des prochaines grandes échéances : Rolland Garros, le Tour de France et les Jeux olympiques de Londres. Il s’occupe de l’indexation et de la recherche des archives, principalement pour les émissions « Tout le sport », « Stade 2 », mais aussi pour l’ensemble des retransmissions sportives de France Télévisions.

    Les événements l’amènent à voyager, par exemple en Corée du Sud pour les Jeux olympiques d’hiver en 2018. « Dans ce genre de déplacements, notre rôle est de récupérer la totalité des images qui sont filmées, mais pas forcément diffusées. Nous devons stocker le maximum d’éléments qui permettront de répondre à de futures demandes dont nous ne connaissons pas encore la nature ».

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    • Son auteur préféré : James Ellroy, pour sa capacité à retranscrire certaines atmosphères et ambiances.  
    • Son pays préféré : le Canada, notamment la région du Québec, pour la mentalité unique des habitants et leur proximité.  
    • Son sport préféré : le football, pour l’un de ces principes fondamentaux qui le démarque : les plus faibles peuvent battre les plus forts.
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    Êtes-vous prêts à renoncer à des services numériques ou à vos appareils électroniques pour le bien commun ? Face à l'urgence climatique, notre rapport au progrès et à la technologie est souvent remis en question. Archimag Podcast a rencontré Alexandre Monnin, philosophe, directeur du master Sciences, Stratégie et Design pour l’Anthropocène à l’ESC Clermont Business School et auteur de l'ouvrage "Politiser le renoncement", aux Éditions Divergences. Il est aussi co-initiateur du courant de la redirection écologique, dont il nous explique le principe.
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