La British library partage un million d’images libres de droit sur Flickr Commons

Image de 1885 issue de Monsieur at Home, par Albert Rhodes.

 

Cela fait près de cinq ans que la British Library avait annoncé la numérisation de milliers d’ouvrages issus de ses collections. Le pari est réussi, avec la mise en ligne d’un million d’images libres de droit, que les internautes peuvent désormais consulter et réutiliser depuis Flickr.

Chacun peut désormais, depuis le compte Flickr : The Commons de la Bibliothèque nationale du Royaume-Uni (British Library), utiliser, publier, retravailler ou détourner plus d’un million d’images.

Elles sont issues de 65 000 ouvrages  du 17ème, du 18ème et du 19ème siècle provenant des collections tombées dans le domaine publique de l’établissement.

Aboutissement d’un travail titanesque mené en partenariat avec Microsoft depuis 2008, cette base d’archives est encore amenée à évoluer puisque de nouvelles collections viendront l’alimenter au fil du temps.

Crowdsourcing

C’est donc sans aucune restriction d’utilisation et afin de "stimuler et encourager la recherche" que des milliers de lettres enluminées, de peintures, de gravures, de cartes ou encore de schémas géologiques sont mis à la disposition des internautes du monde entier.  Deux options leur sont offertes : consulter les images depuis le profil Flickr de la British Library ou bien via le moteur dédié aux documents d’archives publiques

Dès 2014, le Digital Scholarship Department (Département des bourses digitale) proposera également aux internautes de participer à un programme de crowdsourcing en enrichissant la description des images numérisées.

 

Les podcasts d'Archimag
La mise à disposition des décisions de justice en Open Data a vu le jour grâce à la loi pour une République numérique votée en 2016. Les articles 20 et 21 prévoient la mise en open data des quatre millions de décisions de justice produites chaque année par les tribunaux français. Camille Girard-Chanudet est chercheuse en sociologie au sein du Centre d’étude des mouvements sociaux. En 2023, elle a soutenu une thèse devant l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) : "La justice algorithmique en chantier, sociologie du travail et des infrastructures de l’intelligence artificielle". Dans ce cadre elle a rencontré les équipes de la Cour de cassation qui procèdent à l’anonymisation des décisions de justice.